Avec 22% d’intentions de vote et aucun allié avec lui, le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) ne remportera ni les élections législatives ni ne participera au gouvernement qui sortira des urnes le 23 février. Mais c’est avec un radicalisme soigneusement calculé qu’il œuvre pour devenir le deuxième parti d’Allemagne. Pour le grand malheur des autres groupes contraints de suivre le rythme et les thèmes de la fête d’Alice Weidel, la dame de fer allemande.
«Il est trop tôt pour dire si le parti a pris ou non les élections en otage. Mais il impose sa marque. Pour l’AfD et sa tête de liste et candidate à la chancelière Alice Weidel, élue en congrès ce week-end, la campagne a démarré très fort.reconnaît le politicien Uwe Jun, professeur à l’Université de Trèves. Ses coups médiatiques, le contexte politique général ainsi que le ton radical de son discours attirent parfaitement l’attention. »
Il y a d’abord l’incroyable engagement d’Elon Musk dans la campagne allemande en faveur de l’AfD. Via des tweets et une plateforme en faveur du parti d’extrême droite, mais aussi via un débat, le 9 janvier, entre Elon Musk et Alice Weidel organisé sur la plateforme X. Le fait que l’échange se soit réduit à des rires, des platitudes et des erreurs historiques comme « Hitler était communiste » n’a pas d’importance. Finalement, la patronne de l’AfD s’est montrée échangeant avec un « grand homme » de la planète.
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