Pourquoi Didier Deschamps a décidé de quitter les Bleus en 2026

Pourquoi Didier Deschamps a décidé de quitter les Bleus en 2026
Pourquoi Didier Deschamps a décidé de quitter les Bleus en 2026

Cette annonce va provoquer un séisme dans tout le football français. Il ne manquera pas non plus d’être relayé et commenté hors de nos frontières au vu de l’aura du personnage. Selon nos informations, Didier Deschamps annoncera mercredi dans un entretien du 13 heures sur TF1, réalisé lundi après-midi, qu’il arrêtera de jouer en équipe de en 2026, à la fin de son contrat. Dès sa prolongation à la tête des Bleus, intervenue le 7 janvier 2023, tout était déjà très clair dans sa tête.

Deschamps, injoignable mardi soir, savait que, sauf élimination prématurée lors du récent Championnat d’Europe allemand, il irait jusqu’à la prochaine Coupe du monde mais pas plus loin. Depuis, il n’a jamais ressenti l’envie de revoir cette position et de prolonger son mandat au-delà de cette date.

Le patron des doubles champions du monde, en poste depuis juillet 2012 où il a succédé à Laurent Blanc, n’est envahi par aucune forme de lassitude. Compétiteur dans l’âme, l’homme reste toujours combatif et motivé. Sa détermination à dessiner la quintessence d’un groupe rajeuni, agité ces derniers mois par des soubresauts liés à la retraite internationale d’Antoine Griezmann et aux absences répétées de Kylian Mbappé, reste intacte.

Il a toujours eu la latitude de décider de son avenir

Mais le technicien basque de 56 ans, difficilement épargné par les critiques depuis l’Euro 2024, dont l’essentiel porte sur la qualité de jeu d’une nation éliminée en demi-finale par l’Espagne (2-1), juge simplement qu’il aura a purgé sa peine au soir de son dernier match (165 à ce jour) à la tête d’une équipe à laquelle il est viscéralement attaché depuis sa « première vie » de joueur (103 sélections).

« J’ai un contrat jusqu’en 2026, c’est-à-dire après la Coupe du monde. Le football m’a donné la liberté de choisir ce que je veux faire », expliquait-il d’ailleurs dans une interview accordée au journal allemand Bild en juin 2024. A chaque étape de sa carrière d’entraîneur de club, Deschamps, qui évoquera également sur TF1 son rôle de parrain de l’opération pièce jaune, dans l’entreprise de Brigitte Macron, présidente de la Fondation des Hôpitaux, a toujours eu, en effet, toujours la latitude de décider de son avenir.

Que ce soit à Monaco, Turin ou Marseille, il a donné le ton et a choisi, invariablement, de mettre un terme à l’aventure lorsqu’il estimait avoir couvert le sujet ou ne plus bénéficier des conditions nécessaires au succès. poursuite de sa mission. Privilège rare, sa main n’a jamais été forcée ni montrée la porte. Il ne s’écarte donc pas des principes posés chez lui dans sa ligne de conduite.

Diallo a été prévenu avant les vacances

Lorsqu’il a été renforcé par le Comex de la FFF, le 22 juillet 2024, après l’Euro, il n’a jamais évoqué l’après 2026 avec les membres du gouvernement du football français. Philippe Diallo, le président de l’instance, avec qui il a noué au fil des mois une véritable relation de confiance, a été prévenu avant les vacances lors d’un échange avec Deschamps. Il a été convenu que ces derniers communiquent sur le sujet suffisamment loin de la double opposition contre la Croatie, en quart de finale de la Ligue des nations, les 20 et 23 mars, pour que tout le monde soit concentré sur ces rencontres et les suivantes.

Si Deschamps choisit de prendre une décision dix-huit mois avant la fin de son contrat, c’est aussi, il faut le garder en tête, pour protéger son groupe des inévitables spéculations sur son avenir qui auraient, forcément, escorté les non partenaires de Kylian. Mbappé. En se positionnant clairement, il enlève une couche de pression sur ses épaules certes, mais aussi sur celles de ses joueurs qui n’auraient pas échappé aux interrogations récurrentes sur l’avenir de DD.

L’artisan des succès et des résultats probants de l’équipe de France dans les grands tournois, “le plus grand entraîneur de l’histoire des Bleus”, selon Diallo, pourra, dès lors, se concentrer sur l’essence même de son métier : la terre. Il aura donc tout le temps de travailler, avec son staff, pour constituer le groupe le plus compétitif possible pour aborder les prochains objectifs. A savoir par ordre chronologique la phase finale de la Ligue des Nations, puis les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 en juin ou septembre et enfin, dans l’hypothèse réaliste de qualification, sur la phase finale d’une compétition co-organisée par les Etats-Unis, Canada et Mexique.

Evidemment, la question de son successeur va très vite revenir sur le devant de la scène. Et le nom de Zinédine Zidane apparaîtra alors comme une suite logique. Mais c’est une autre histoire.

 
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