La société de biotechnologie Galapagos se scinde en deux sociétés cotées et procède à une réorganisation qui entraînera la suppression de 300 emplois en Europe, a annoncé mercredi la société. A Malines, où l’entreprise est basée, 200 emplois vont disparaître.
Avec cette scission, Galapagos affirme vouloir libérer de la valeur pour ses actionnaires. Une nouvelle société sera créée avec 2,45 milliards d’euros de liquidités et se concentrera sur la constitution d’un pipeline de médicaments innovants par le biais d’acquisitions. Cette société cible des transactions impliquant des programmes pharmaceutiques prometteurs ou des sociétés actives en virologie, immunologie ou oncologie entre autres. « Ce ne sera pas un véhicule d’investissement mais une véritable entreprise pharmaceutique », précise un porte-parole. “Et avec un portefeuille plus large que celui des Galapagos.”
À la recherche d’un acheteur
L’entreprise Galapagos qui continuera d’exister sera dédiée à la thérapie cellulaire en oncologie, activité sur laquelle l’entreprise se concentre depuis 2022. Cela signifie que Galapagos interrompt son activité « petites molécules » et recherche un potentiel acheteur. L’arrêt de cette activité implique une réorganisation qui devrait conduire à la suppression d’environ 300 emplois en Europe, soit l’équivalent de 40% des effectifs. L’emploi est menacé en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Suisse. Cette réorganisation devrait conduire à une « réduction significative » des effectifs en Belgique et à la fermeture du site en France.
300 emplois supprimés en Europe, 200 en Belgique
Le siège de Galapgos restera néanmoins à Malines, où 200 emplois seront supprimés. “Les quatre restructurations en quatre ans aux Galapagos sont uniques en Belgique”, réagit Diana Minten, représentante du syndicat socialiste BBTK.
