La soirée qui a suivi la mort de Jean-Marie Le Pen a été marquée par des scènes de liesse dans plusieurs villes comme Lyon, Paris ou Rennes. Des scènes rapidement condamnées par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, issu de la droite très conservatrice.
« Rien, absolument rien, ne justifie de danser sur un cadavre. La mort d’un homme, même d’un opposant politique, ne doit qu’inspirer retenue et dignité. Ces scènes de liesse sont tout simplement honteuses”, a-t-il réagi sur X.
Une indignation partagée par le ministre des Armées Sébastien Lecornu sur Europe 1. “Le combat politique est pour les vivants, donc il faut continuer avec les vivants mais respecter les morts, c’est une question de dignité”, a-t-il déclaré. a-t-il réagi ce mercredi matin.
La chef de file des députés LFI Mathilde Panot a indiqué sur RTL que les rassemblements festifs ne la « choquent » pas. “Ceux qui sont choqués (…) par une jeunesse qui continue d’embêter le FN, c’est Charlie le matin, (…) et le soir sont choqués que les gens puissent faire une blague ou faire des rassemblements symboliques sur la mort d’un far- bon leader», a-t-elle réagi ce mercredi matin. “Personne ne danse sur un cadavre, il faut arrêter de dire des bêtises”, s’est-elle aussi indignée, en réaction aux propos indignés de certains politiques.
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