ce qui se cache derrière la photo à la une de « Libération »

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Capture d’écran La Une choisie par le journal Libération ce mercredi 8 janvier pour revenir sur la mort de Jean-Marie Le Pen, figure majeure de l’extrême droite française depuis plus de 70 ans.

Capture d’écran

La Une choisie par le journal Libération ce mercredi 8 janvier pour revenir sur la mort de Jean-Marie Le Pen, figure majeure de l’extrême droite française depuis plus de 70 ans.

MEDIA – La référence derrière la référence. Sans grande surprise, les principaux journaux français ont révélé ce mercredi 8 janvier une Une faisant référence au décès du fondateur du Front national Jean-Marie Le Pen, décédé la veille à l’âge de 96 ans. tête de gondole, celle de Libérationun journal historiquement opposé aux idées de « Diable de la République » et connu pour ses titres accrocheurs.

Sur cette Une, le quotidien titrait « Maréchal, le voici », dans une savante référence à la chanson de propagande écrite en 1941 en l’honneur du maréchal Pétain, figure appréciée de Jean-Marie Le Pen. Nouvelle choquante, les détails des coulisses de sa conception ont été dévoilés mardi soir par l’émission Tous les joursprésent dans les locaux de Libé en conclusion de cet événement de la vie politique française.

Mais le « diable » est avant tout dans les détails, comme on peut le découvrir en fouillant dans un article de journal détaillant son choix iconographique. En effet la photo, signée Helmut Newton, montre Jean-Marie Le Pen, alors âgé de 70 ans, posant assis avec ses deux Dobermans du manoir de Montretout, Gitane et Gaulois.

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Jean-Marie Le Pen n’a pas voulu poser avec ses chiens

Avant sa mort en 2004, celui qui avait photographié Jean-Marie Le Pen en 1997 dans sa célèbre résidence de Saint-Cloud avait confié quelques détails au journal sur cette séance photo. ” Commandé pour le (magazine) New Yorker », cette photo est une idée du photographe spécialisé dans les nus et les photos de mode. ” J’ai d’abord mis en scène une première photo où il avait une grande Bible dans les mains. J’ai eu plus de mal à le convaincre de poser avec ses chiens. Il ne voulait pas, mais j’ai réussi à le convaincre.a révélé l’artiste australien d’origine allemande.

« Je dois tout faire pour réaliser le portrait. Même si je ne suis pas d’accord avec les opinions de mon modèle. Après tout, je suis photographe, pas juge. »a également affirmé Helmut Newton à Libération. En le faisant poser ainsi avec des Dobermans, le lien était fait avec une autre photo d’une figure d’extrême droite, en costume, s’exhibant fièrement avec son fidèle animal de compagnie : un portrait d’Adolf Hitler, capturé par Heinrich Hoffmann (daté entre 1923 et 1925)

Une référence que le photographe n’a pas reconnue. “ Quand je prends une photo, je suis innocent, je ne pense à rien. s’est défendu celui qui avait fui l’Allemagne nazie d’Adolf Hitler en 1938. Quant à Jean-Marie Le Pen, il a nié connaître l’existence d’un cliché similaire du fondateur du nazisme. ” Je ne connais aucune photo d’Hitler où il pose assis avec son chien Blondi… et en tout cas plein de gens posent avec leur chien.il a dit dans un article dans Mondepublié en 2012.

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Ce mercredi, d’autres titres de la presse française se sont inspirés de la disparition de Jean-Marie Le Pen. En commençant par Humanitéqui n’a pas fait de mal en titrant « La haine était son travail », le tout accompagné de son célèbre poignard, perdu pendant la guerre d’Algérie.

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Plus sobre, La Croix et Le Parisien respectivement intitulés : « Mort d’un tribun d’extrême droite » et « C’était Jean-Marie Le Pen ».

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