Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Adulé du public des Clippers lors de son premier passage dans la franchise, Nicolas Batum a choisi de faire son grand retour avec eux lors de la dernière intersaison. Le Français s’est également livré à une mise au point honnête sur les Angelinos.
Il le dit lui-même, il ne se voit pas jouer au-delà de 2026. Quant à savoir quel est son dernier contrat en NBA, Nicolas Batum a préféré se tourner vers une organisation qu’il connaît et y est retourné Tondeuses cet été, quelques mois après avoir été échangé aux Sixers. Interrogé par le journaliste Benjamin Moubèche il y a quelques jours, le vétéran français s’est dit très satisfait de sa situation en Californie :
En venant ici, je savais que j’allais jouer un rôle de « grand frère », de gars de colle, que les gens n’attendraient pas forcément des chiffres de ma part. C’est un bon début de saison au niveau de mon impact dans le groupe. Les entraîneurs sont contents, les joueurs sont contents et mon temps de jeu entre 15 et 20 minutes correspond à peu près à ce qui était prévu.
Je suis principalement présent sur le terrain pour leur expliquer comment bien jouer. C’est pareil à l’extérieur : comment être professionnel, donner le bon exemple. Je ne suis pas vraiment un gars vocal, mais de temps en temps, je les prends à part pour leur donner quelques conseils. Beaucoup de jeunes me demandent : « Comment as-tu fait pour tenir 17 ans en NBA ? « .
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Nicolas Batum ouvre son cœur sur Tyronn Lue, coach des Clippers
Fort d’une très longue carrière aux États-Unis, le Tricolore est évidemment un mentor idéal pour les jeunes joueurs des Voiliers. Mais ce qui l’a convaincu de revenir à Los Angeles, c’est surtout l’entraîneur Tyronn Lue avec qui il avait noué une relation très forte lors de son premier passage dans la franchise, entre 2020 et 2023. Batman le reconnaît. ailleurs sans difficulté, il doit beaucoup à l’entraîneur champion en 2016 :
Je sais qu’il n’était pas forcément favorable au transfert l’année dernière). Notre relation a débuté en 2020. À mon arrivée, je sortais d’une période très critique de ma carrière à Charlotte. Il m’a immédiatement placé dans le cinq majeur d’une équipe qui visait le titre, cela a montré sa confiance en moi. Dès le premier jour, il m’a dit qu’il ne se souciait pas de ce qui se passait à Charlotte : il savait qui j’étais et m’a immédiatement répondu.
Alors le 1er juillet, alors que je me suis retrouvé sans contrat, il a été un des premiers à m’appeler. Nous avons développé une vraie complicité : pas besoin de beaucoup parler, nous nous sommes vite compris. Je sais ce qu’il attend de moi, il sait ce que j’attends de lui. Je ne suis pas censé marquer 20 points. J’ai un rôle bien défini que j’essaie de remplir à ma manière. Je sais jouer fort des deux côtés du terrain sans commettre d’erreurs.
Nicolas Batum est dans une situation quasi parfaite chez les Clippers : il a un rôle bien défini, un coach qui lui fait confiance et des coéquipiers qui le respectent. Dommage que la franchise ne puisse pas vraiment se battre pour le titre, qui lui manque encore.