Le meurtrier Mohamad Al Ballouz, qui s’identifie désormais comme Levana Ballouz, a été placé dans un établissement de détention pour hommes, a confirmé mardi le Service correctionnel du Canada.
On ne sait pas actuellement si cette décision est définitive ou transitoire, car Levana Balloouz, qui a été condamnée à la prison à vie pour les meurtres sordides de son conjoint et de ses deux enfants en septembre 2022, à Brossard, est en période de classement. , ce qui signifie que les services correctionnels doivent déterminer dans quel établissement elle purgera sa peine.
Levana Ballouz a été détenue à l’établissement pour femmes Leclerc, à Laval, dans l’attente de la conclusion des poursuites engagées contre elle.
Rappelons que Levana Ballouz a été condamnée à la prison à vie pour les meurtres avec préméditation de ses deux garçons – Eliam, 5 ans, et Zac, 2 ans – et le meurtre au deuxième degré de leur mère, Synthia Bussières.
Ce soir-là, Levana Ballouz a poignardé son compagnon à 23 reprises, avant d’étouffer ses deux enfants avec un oreiller. Elle a ensuite tenté de se suicider en buvant du liquide lave-glace.
Levana Ballouz a également été reconnue coupable d’incendie criminel après avoir tenté de mettre le feu à l’appartement familial à la suite des meurtres.
Synthia Bussières, avec ses fils Zack (dans les bras de sa mère) et Eliam
Photo de : Collection personnelle
Dans le jugement prononcé par le juge Eric Downs le 20 décembre, le magistrat a prononcé une peine de prison à vie, sans possibilité de libération sous caution avant 25 ans, pour le meurtre avec préméditation des deux enfants.
Pour le meurtre non prémédité de Synthia Bussières, Levana Ballouz a été condamnée à la prison à vie, sans possibilité de libération avant 20 ans. À ces peines s’ajoutent 4 ans de prison pour incendie criminel.
Comme au Canada les peines judiciaires sont concurrentes, cela signifie qu’elles seront toutes purgées en même temps. Suivant ce principe, Levana Ballouz devra purger au minimum 25 ans de prison avant de pouvoir demander une libération conditionnelle.
Avec les informations de Pascal Robidas