Ne baissez pas votre garde. Dix ans après le 7 janvier 2015 qui avait vu les frères Saïd et Chérif Kouachi assassiner 12 personnes lors d’une attaque contre la rédaction de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdola menace terroriste djihadiste a connu des évolutions. Mais il n’a pas disparu, bien au contraire. En dix ans, plus de 260 personnes sont mortes en France, victimes du terrorisme jihadiste. Si le terrorisme est en soi un moyen et non une fin, le terrorisme d’inspiration djihadiste est sans doute le plus violent et le plus meurtrier. 32 attentats, de natures et de modes opératoires divers, ont ensanglanté notre pays entre le 7 janvier 2015 et le dernier attentat en date, celui impliquant un islamiste franco-iranien, qui a poignardé à mort un touriste allemand à Paris, près du pont de Bir-Hakeim. , 2 décembre 2023.
L’année 2015, ou le terrorisme « professionnel »
Quand les frères Kouachi, quelques instants après avoir froidement exécuté la rédaction du Charlie Hebdosortir rue Nicolas-Appert, au 11e arrondissement de Paris, criant « Nous avons vengé le Prophète ! », ce qui marque, c’est le professionnalisme des deux hommes : armement, équipement, manière de se déplacer, sang-froid ; les deux terroristes avaient clairement une formation militaire. Et de fait, Saïd Kouachi s’est entraîné militairement au Yémen auprès d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), groupe au nom duquel il revendique l’attentat contre Charlie Hebdo. Presque simultanément, Amédy Coulibaly, un délinquant radicalisé en prison, et qui s’était « synchronisé » avec les frères Kouachi, qu’il connaissait, tuait un policier municipal à Montrouge le 8 janvier, avant, le lendemain, de prendre les hommes en otages. clients d’un magasin HyperCasher, tuant certains d’entre eux au nom de l’Organisation État islamique (EI). Neutralisé dans l’assaut des forces de l’ordre, Amédy Coulibaly impressionne les
suisse
