qui gagne et qui perd les résidents

qui gagne et qui perd les résidents
qui gagne et qui perd les résidents

Par

Julien Ducouret

Publié le

6 janvier 2025 à 21h22

Une tradition à ces moments-là. L’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) a dévoilé le 19 décembre les derniers chiffres de recensement de la population. Ces données sont celles du population légal acté en 2022 dans chaque commune française entré en vigueur le 1est Janvier 2025.

Deuxième ville la plus peuplée du département de Ton, après Évreux, et plus grande ville du secteur, Vernon gagne des habitants pour la troisième année consécutive.

Nouvelle attractivité pour Vernon ?

« Avec la Ville de Gisors, nous sommes les seules communes de plus de 10 000 habitants dans un département en pleine croissance », se félicite François Ouzilleaumaire (DVD) de Vernon.

Ainsi, selon les derniers chiffres de l’Insee (millésime 2022 entré en vigueur le 1er janvier 2025), Vernon compte 25.417 habitants contre 24.543 l’année précédente (+3,56%) et 24.661 en 2016 (+3,06%). Une tendance qui permet à la commune de se rapprocher des chiffres de 2011 où la ville de Vernon comptait 25 923 âmes.

« Depuis 2009, la Ville de Vernon perd des résidents de façon quasi continue. Depuis 2014, nous avons tout mis en œuvre pour stopper cette dynamique négative, et depuis trois ans nous constatons concrètement les résultats de tous nos efforts. »

François Ouzilleau, maire de Vernon

Et le maire de Vernon de poursuivre : « Notre ambition était clair : préserver l’identité de Vernon tout en la rendant plus attractive. Cette vitalité retrouvée de notre commune résulte notamment de la reconversion de nos friches industrielles et militaires en faveur de l’activité économique et de l’investissement, de la modernisation et de la rénovation de notre centre-ville et de la redynamisation de notre vie sportive et culturelle. »

Vidéos : actuellement sur Actu

Autres statistiques compléter et clarifier le profil de la population de Vernon. Ainsi, l’âge moyen de ces derniers est de 40 ans. La population active représente 42,1% des Vernonnais, le taux de chômage s’élève à 6,8%, le revenu moyen annuel est de 20 940 euros. Quant à la densité de population, elle est de 710 habitants au km2.

« Attirer de nouveaux résidents signifie augmenter la valeur des terrains, accroître la vie économique et commerciale et assurer un avenir prospère à notre ville. Si nous voulons maintenir cette évolution positive encore fragile, nous devons rester vigilants et redoubler d’efforts », ajoute le maire de Vernon.

Parmi ce tableau, plusieurs habitants, originaires de la commune ou nouvellement installés, pointent du doigt des paramètres qu’ils jugent négatifs et susceptibles de nuire à l’image de Vernon : le manque de médecins traitants, l’augmentation du travail en centre-ville et le manque de trains et problèmes de ponctualité des SNCF entre Vernon et Paris.

Dans d’autres communes

Dans ce contexte où la locomotive du secteur gagne des habitants entre 2016 et 2022, qu’en est-il des communes voisines ? Rares sont ceux qui ont la même dynamique.

La Heunière remporte la course, passant de 331 habitants à 461 (+39,27%) sur cette période. A noter que deux nouveaux lotissements ont été construits depuis 2014 et que les maisons se sont multipliées. CQFD…

Plus à l’ouest, le long de la départementale 181, Tilly a également attiré des résidents supplémentaires entre 2016 et 2022. Une trentaine pour être précis (616 contre 586, +5,12%).

Trois communes « limitent les dégâts ». Ainsi, Gasny perd un administrateur (3 142 en 2022 contre 3 143 en 2016), Heubécourt-Haricourt cinq (467 contre 472) et Bois-Jérôme-Saint-Ouen sept (764 contre 771).

Pour les autres villes, sur la même période, la tendance est à la baisse. Ainsi, Vexin-sur-Epte compte 6.161 habitants contre 6.285 six ans auparavant (-1,97%), Saint-Marcel 4.576 contre 4.713 (-2,90%), La Chapelle-Longueville 3.372 contre 3.524 (-4,31%). Quant à Houlbec-Cocherel, on compte 1.324 habitants contre 1.379 (-3,98%), à Douains 474 contre 523 (-9,36%), à Giverny 470 contre 519 (-9,44%) et à Chambray. 405 contre 436 (-7,11%).

Dans un contexte plus global, au recensement de 2022, le département de l’Eure compte 614 731 habitants contre 620 046 en 2016, soit une baisse de 0,85 % en six ans.

Quant à la Normandie, même tendance à la baisse. Entre 2016 et 2022, la région perd 12.556 habitants, passant de 3.420.995 à 3.408.739 (-0,35%).

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Les médecins affirment qu’il est essentiel que la Chine partage les données sur les infections alors que l’Inde renforce sa surveillance.
NEXT Des centaines de Français se rassemblent pour célébrer la mort de Jean-Marie Le Pen