Deux images ébranlent les habitants de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Une photo d’un groupe d’hommes armés de machettes tenant ce qui semble être un pied humain sectionné a été publiée en première page d’un grand quotidien national. Une seconde montre un homme léchant ce pied. Si un cas de cannibalisme n’a pas été immortalisé en flagrant délit, le ministre de la Police de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Peter Tsiamalili, a condamné et jugé “terrifiant” les actes présumés de cannibalisme relayés sur les réseaux sociaux et la presse, rapporte Le FigaroLundi 6 janvier.
Selon le ministre, les faits se sont produits un mois plus tôt, dans le centre du pays. « Une violente confrontation entre deux frères a dégénéré, conduisant à une issue déchirante »il a précisé, ajoutant que « Les villageois ont pris part au conflit, qui a conduit au meurtre horrible du frère aîné par son frère cadet. »
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« Une menace sérieuse pour nos valeurs sociétales »
« Ces actions barbares commises par un groupe de jeunes choquent non seulement notre conscience collective, mais présentent également une menace sérieuse pour nos valeurs sociétales qui nous lient en tant que nation »a-t-il réagi dans un communiqué. « Une telle barbarie ne nous définit pas en tant que peuple ou nation »a assuré Peter Tsiamalili alors que la Papouasie-Nouvelle-Guinée lutte depuis des années contre des stéréotypes tenaces après que de rares cas de cannibalisme ont été documentés dans les tribus reculées du pays.