AA/Istanbul/ Gizem Nisa Çebi
L’enquête a révélé qu’un sergent-chef de 37 ans, membre de l’armée américaine, était à l’origine de l’explosion du Tesla Cybertruck devant l’hôtel Trump à Las Vegas plus tôt cette année. L’enquête a établi qu’il s’était suicidé avant l’explosion et qu’il n’avait aucune « animosité » à l’égard du président élu Donald Trump.
L’incident “semble finalement être un cas tragique de suicide impliquant un vétéran de combat très aguerri qui souffre de SSPT (trouble de stress post-dramatique) et d’autres troubles”, a déclaré le shérif de la police métropolitaine de Las. Vegas, Kevin McMahill, lors d’un entretien avec Fox News vendredi dernier.
L’ancien sergent Matthew Livelsberger a été la seule victime décédée de l’explosion et sept autres personnes ont été blessées.
J’ai récupéré sur l’un des deux téléphones de Livelsberger un journal documentant ses derniers mouvements, ainsi qu’un manifeste révélant son combat contre le SSPT, un trouble mental qui peut se développer chez une personne ayant vécu ou été témoin d’un événement traumatisant. Malgré l’apparente symbolique du lieu de l’attaque à l’aide d’un camion Tesla, réalisée par une entreprise liée au milliardaire Elon Musk, fervent partisan de Trump, les enquêteurs n’ont trouvé aucune trace de motivation politique dans ses écrits.
Livelsberger était également membre du parti politique « No Labels », un mouvement qui se présente comme un partisan de la coopération entre les deux principaux partis et du rejet de l’extrémisme.
Les registres des électeurs du bureau du greffier du comté d’El Paso dans le Colorado montrent qu’il s’est initialement inscrit auprès du parti en 2020 et s’est réinscrit en juillet dernier, après avoir voté en novembre.
Un porte-parole de l’armée a confirmé que Livelsberger, un soldat des forces spéciales du 10e groupe des forces spéciales, avait servi dans l’armée depuis 2006 et avait atteint le grade de sergent-chef.
« Soldat de combat chevronné, ayant servi dans des bases telles que Fort Liberty (anciennement Fort Bragg), il a également effectué des périodes de service dans la Garde nationale et dans la Réserve militaire. Au moment de son décès, il était en congé de son poste en Allemagne.
“Nous continuons d’examiner ses antécédents et ses affiliations, mais rien jusqu’à présent ne suggère une quelconque animosité envers le président élu”, a ajouté McMahill.
L’enquête est toujours en cours.
Traduit de l’anglais par Sanaa Amir
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