Egalement éliminé en quarts de finale, en 2019, Nick Suzuki se souvient : “C’est une sensation terrible”

Egalement éliminé en quarts de finale, en 2019, Nick Suzuki se souvient : “C’est une sensation terrible”
Egalement éliminé en quarts de finale, en 2019, Nick Suzuki se souvient : “C’est une sensation terrible”

CHICAGO | Les jalons et les triomphes du Canada sur la scène internationale du hockey sont nombreux, mais en cours de route, il y a eu des moments où le pays s’est retrouvé coincé.

A chaque fois, c’est une bataille. Nous remettons en question la structure du hockey canadien et nous recherchons des coupables. Un réflexe normal quand on est censé remporter l’or à chaque compétition.

Martin St-Louis est passé par là. Pas au niveau junior, mais chez les hommes, aux Jeux Olympiques. Avant de remporter l’or à Sotchi, il faisait partie de l’équipe qui avait terminé septième aux Jeux de Turin en 2006. L’une des pires défaites de l’histoire.

Ben Pelosse/Le Journal de Montre

Il peut comprendre les conséquences difficiles vécues par tous les membres de l’organisation canadienne.

«Je me sentais mal. C’est sûr qu’ils sont déçus, a-t-il déclaré vendredi midi dans un hôtel de Chicago. Avec le recul, il est facile de jouer au régisseur. Mais les intentions de chacun étaient bonnes. Des plus hauts classements aux joueurs. Ils voulaient tous faire mieux que ce qu’ils ont fait.

«Mais c’est la vie. La vie ne garantit pas que vous réussirez. Tout le monde veut gagner”, a-t-il poursuivi.

Le pire au Canada

Au moins, le tournoi auquel Saint-Louis avait participé se déroulait en Italie. Cela ne diminue en rien le résultat, mais les répercussions sont moins violentes ou moins ressenties.

À cet égard, Nick Suzuki avait les pieds dans les mêmes chaussures que les joueurs de l’actuelle équipe canadienne. En 2019, il faisait partie de l’équipe qui s’est inclinée en quarts de finale contre la Finlande. Comme cette année, le tournoi s’est déroulé au Canada, à Victoria et Vancouver.

« C’est une sensation terrible. Surtout quand cela se produit en sol canadien, a soutenu le capitaine du Tricolore. Personnellement, il m’a fallu un peu de temps pour l’oublier.

La reprise du calendrier de la Ligue de hockey junior de l’Ontario, au terme duquel il a aidé le Storm de Guelph à atteindre le tournoi de la Coupe Memorial, l’a aidé à passer à autre chose.

« Ils vont retrouver leurs équipes respectives et se recentrer sur leur saison. Quand on a un nouvel objectif, cela permet de se vider l’esprit et d’oublier tout cela plus rapidement », a-t-il mentionné.

Évitez les réseaux sociaux

Suzuki soutient que le match de jeudi aurait très bien pu tourner en faveur du Canada. Et donc le récit aurait été très différent. Il n’a pas tort, mais ce n’est rien comparé à la défaite qu’il a subie face à la Finlande, en prolongation, après avoir perdu l’avantage dès la dernière minute de jeu.

En prolongation, Maxime Comtois a raté l’occasion de donner la victoire à son équipe en échouant à marquer sur un tir de pénalité. Le Québécois avait été la cible de discours haineux et de menaces de mort sur les réseaux sociaux.

Cette fois, il ne devrait pas y avoir de bouc émissaire aussi évident, mais Suzuki conseille aux jeunes de rester à l’écart des médias sociaux.

“C’était terrible quand nous avons perdu”, se souvient-il. Les réseaux sociaux ne sont jamais un très bon espace pour ce genre de choses. J’espère que les jeunes ne liront pas trop ce qui est écrit à ce sujet.

« Cela fait partie de la réalité d’être sous les projecteurs. Dans la LNH, on vit des choses similaires. On finit par s’y habituer, mais rester à l’écart est probablement la meilleure chose à faire », a-t-il déclaré dans le même souffle.

 
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