Jeudi 2 janvier, le corps sans vie d’un bébé d’un mois a été retrouvé dans un berceau destiné à l’abandon dans l’église San Giovanni Battista de Poggiofranco, près de Bari, en Italie. L’alarme du berceau et le système de chauffage ne se sont pas déclenchés.
C’est une histoire particulièrement tragique. Depuis 2006, l’Italie a fourni 70 berceaux (ou « baby boxes ») destinés à l’abandon des nourrissons dans ses églises et hôpitaux. Placés à l’abri des regards, ces petits couffins sont équipés d’un système d’alarme, qui peut alerter le curé ou un médecin dès qu’un enfant y est placé, ainsi que d’un petit chauffage. Un système qui a déjà permis de sauver une quinzaine de nouveau-nés, mais s’est révélé défaillant début 2025.
Selon « La Repubblica », jeudi 2 janvier 2025, une agence funéraire s’est rendue à l’église San Giovanni Battista de Poggiofranco, près de Bari, dans les Pouilles, pour des funérailles. En passant devant le berceau destiné aux abandons, qui a déjà sauvé deux bébés par le passé, une employée a remarqué qu’un nouveau-né se trouvait à l’intérieur. Malheureusement, le petit bébé, vêtu « d’une combinaison à carreaux style militaire », d’une doudoune sans manches et d’un bonnet en laine, ne respirait plus.
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L’entrepreneur de pompes funèbres a appelé les secours, mais à leur arrivée, les secouristes n’ont pu constater que le décès du bébé d’un mois, pesant 4,2 kilos et qui était « tout bleu », selon le « Corriere del Mezzogiorno ». Depuis, de multiples questions se sont posées.
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À cause d’une porte déverrouillée ?
Interrogé par la police, le curé de Poggiofranco, qui était à Rome ce jour-là, a assuré n’avoir reçu aucune alerte du dispositif censé s’activer lorsqu’un bébé est placé dans le berceau et il semblerait que le système de chauffage du berceau n’était pas engagé. Selon Vanity Fair Italy, c’est probablement le fait que la porte de la petite pièce dans laquelle se trouvait la « boîte » n’était pas fermée qui aurait désactivé le système. Une enquête est en cours et examinera de près le berceau et son système de déclenchement. Une autopsie du nouveau-né, qui ne présentait aucun signe de violence, a également été demandée afin de déterminer s’il était vivant au moment de son placement dans l’église et/ou s’il souffrait d’hypothermie. .
«Je suis choqué. Je n’imaginais pas que cette nouvelle année puisse commencer d’une manière aussi douloureuse : entre les guerres dans le monde et ce qui s’est passé aujourd’hui, sous nos yeux, j’ai l’impression d’assister à un massacre d’innocents”, a réagi le prêtre Don Antonio Ruccia. , à « Il Messaggero », assurant qu’il croyait que le bébé était déjà mort à son arrivée et que ses parents l’avaient laissé là pour lui offrir un enterrement digne. “Cela démontre encore que le berceau thermal de notre église est utile”, a-t-il insisté. Je suis sûr que ce nouveau-né est déjà au paradis, ce sera un bel ange. »