Vincent Lagaf : le « grand » retour

Vincent Lagaf : le « grand » retour
Vincent Lagaf : le « grand » retour

Diffusé entre 1998 et 2004 sur TF1, le jeu culte renaît à l’identique pendant une trentaine de numéros, avec notamment la présence de Bill l’extraterrestre, aux commandes de sa soucoupe volante.

Pourquoi avez-vous accepté de vous lancer dans ce jeu emblématique ?

En douze ans, on me l’a proposé quatre fois. A chaque fois, j’ai refusé. Je ne voulais pas faire de sousGros dil. J’aurais eu du mal à me faire dire dans la rue “c’était mieux avant”. Cette fois, j’ai accepté parce que le producteur en a fourni les moyens. j’ai trouvé le gros gode comme je l’ai aimé et comme je l’ai créé. Je ne pouvais rêver de mieux. Si nous parvenons à réussir avec ce truc, je ne sais pas si je ferai autre chose après ça.

D’ailleurs, on retrouve le même décor et le même acteur pour incarner l’extraterrestre Bill…

Cela faisait partie des conditions sine qua non. Je voulais que Gilles Vautier revienne. Le Bigdil, c’est comme un cirque, c’est une vraie famille. J’avais besoin de mon équipe d’alors. Il y a même mon fils qui est cadreur sur le plateau.

Les Gafettes font également leur grand retour. Pas très 2025…

Au total, nous avons trouvé deux filles qui ne sont pas seulement belles. L’un est directeur et l’autre a ouvert une école de yoga. Je voulais aussi qu’ils soient équipés d’un micro car ils ont du punch. Le monde a changé, je dois apprendre à y faire face. Lors du premier show, j’étais en mode 100% Lagaf’. Le producteur m’a dit : « Nous allons tailler. Nous ne pouvons plus faire ça. » Quand je fais l’accent portugais, je ne me moque pas des Portugais. J’ai quand même eu beaucoup de plaisir à me retenir. On rit en ne se moquant de personne sauf de nous-mêmes.

Avez-vous de la pression sur le public ?

Je n’ai pas de clause contractuelle. Chez TF1, si j’étais en dessous des 6 millions, j’avais une tape sur les doigts. Les temps ont changé. À l’époque, faire gagner 1 500 euros à quelqu’un était monnaie courante. Aujourd’hui, faire gagner 1 500 dollars à quelqu’un, c’est comme redonner du soleil dans sa vie. Nous ressentons la crise. Le gaspillage de cadeaux n’est plus d’actualité.

En cas de succès, la série pourrait-elle revenir au quotidien ?

Je ne suis plus assez vieux. Je suis bon dans ce domaine mais je suis dans un état épouvantable. J’ai quarante et un morceaux de ferraille dans mon corps, il manque un demi-poumon. J’aimerais quand même que les téléspectateurs se disent : « Physiquement, il n’a pas trop changé, et dans sa tête, c’est toujours le même gamin. »

« Bigdil » à retrouver sur RMC Story le vendredi 10/01 à partir de 21h10

 
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