L’Europe est confrontée à des attentes de croissance modérées, alimentées par l’instabilité politique et les problèmes structurels en Allemagne et en France.
La monnaie européenne est tombée jeudi à 1,025 $, son plus bas niveau depuis octobre 2022, en raison des inquiétudes concernant les perspectives en Europe et de l’optimisme concernant l’économie américaine. L’euro baisse et le dollar est tiré à la hausse par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier.
L’Europe est confrontée à des attentes de croissance modérées, alimentées par l’instabilité politique et les problèmes structurels en Allemagne et en France. Les tarifs douaniers que Donald Trump menace d’imposer aux partenaires des Etats-Unis augmentent les risques de guerre commerciale, assombrissant les perspectives du Vieux continent.
La position des banques centrales aggrave les tendances. Outre-Atlantique, la Réserve fédérale (Fed) devrait réduire ses taux d’intérêt de manière moins agressive que prévu, en raison des risques inflationnistes liés aux politiques de Trump. La Fed n’envisage que deux baisses de taux d’intérêt cette année, contre quatre auparavant.
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En Europe, à l’inverse, la banque centrale a réduit son soutien à l’euro. Les analystes estiment que la BCE devrait réduire ses taux à un rythme plus rapide que la Fed, étant donné la faiblesse de la croissance économique dans la zone euro, où l’inflation se rapproche de l’objectif de 2 % de la BCE.
Sur le marché des changes, le billet vert s’est également renforcé face à la monnaie britannique, qui est tombée sous 1,24 dollar pour une livre, son niveau d’avril. La monnaie japonaise résiste face au billet vert, bénéficiant de l’optimisme des économistes japonais quant à de nouvelles hausses de taux de la banque centrale en 2025.
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