Éditorial. Une bonne résolution pour 2025

Éditorial. Une bonne résolution pour 2025
Éditorial. Une bonne résolution pour 2025

VEh bien, c’est fini. 2024 est derrière nous. Pour beaucoup, cette année a été une litanie de mauvais souvenirs. Du désastreux épisode franco-français de la dissolution et de ses conséquences encore floues, dont le retour de Donald Trump dans le rôle du Docteur Folamour, sans jamais mettre fin aux conflits qui s’enlisent aux portes de l’Union européenne, en Ukraine ou au Moyen-Orient. Et comme si cela ne suffisait pas, le cyclone Chido est responsable de provoquer à Mayotte la probable plus grande catastrophe naturelle – dont les résultats définitifs ne sont pas encore connus – à avoir frappé le territoire français. Mais le pire n’est pas toujours à venir. D’une autre tragédie, la sordide affaire des viols de Mazan, est sortie une morale, portée par la dignité de Gisèle Pelicot. Alors qu’émergeait la lumière de la renaissance de Notre-Dame de Paris, dont l’incendie nous avait tous endeuillés. Et qui osera dire, même parmi les pessimistes les plus purs et durs, qu’ils n’ont pas vécu une parenthèse enchantée, le temps des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, de la fabuleuse cérémonie d’ouverture à la récolte record de médailles françaises ? Ces Jeux olympiques que les célèbres jusqu’au-boutistes annonçaient, il y a exactement un an, comme un futur désastre, un de plus.

Une bonne résolution pour 2025 pourrait donc consister à ne pas crier jusqu’à faire mal. Même si ça fera mal, pas de fausse franchise, les plans sociaux qui s’annoncent par rafales ou les dangers qui attendent notre planète. Pour peu qu’on nous souhaite bonne chance, autant espérer que le tocsin sonne enfin dans la maison en feu. Comme il est possible de croire que la Chambre des citoyens, l’Assemblée nationale, fragmentées comme jamais, finissent par comprendre que la bataille des fronts – national, républicain ou populaire – s’est mal passée durant l’été. Et qu’il est temps que nos élus s’initient aux coalitions, mode de fonctionnement inconnu en mais dicté par le vote de juillet, plutôt que de recourir à la censure ou au 49-3, en pariant sur une démission ou une nouvelle dissolution… Loin des calculs politiques donc, ce qui est certes facile à écrire, mais plutôt simple à entendre. Réenchanter le pays est leur mission. C’est aussi le nôtre. Celle de « Sud Ouest » et de sa communauté de lecteurs. Dans une société où la désinformation sévit, où « l’infobésité » se développe et provoque cet exode informationnel qui voit la population fuir l’information de peur qu’elle soit fausse ou anxiogène, la fiabilité de notre travail, de notre relation de proximité, sur ce territoire qui nous unit, est un gage de confiance. Les raisons de s’armer d’optimisme ne manquant pas, ce serait une bonne idée de partager également cette bonne résolution.

France

 
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