Selon toute vraisemblance, le plan d’action (2020-2024) initié par les pouvoirs publics en vue de redynamiser le secteur minier et lui permettre de progresser significativement, la croissance nationale commence à porter ses fruits.
On peut donc dire, sans trop exagérer, que c’est grâce au potentiel minier que l’Algérie s’émancipera, lentement mais sûrement, de sa dépendance aux hydrocarbures, et c’est bien en l’année 2024, qui a vu le projet d’élaboration d’une cartographie minière nationale. , que ce plan d’action dépasse le cadre purement théorique et virtuel pour se transformer en une réalité concrète qui fera du bien aux caisses de l’Etat.
Il y a tout d’abord le mégaprojet minier Gara Djebilet, situé dans la wilaya de Tindouf, qui, une fois opérationnel, permettra à la sidérurgie algérienne de prospérer et de se développer davantage. On peut également citer le projet intégré de phosphate, dont les travaux, réalisés par Sonatrach et Sonarem, permettront l’ouverture de la mine de Blad El Hebda et celle du site de transformation chimique du phosphate d’Oued Keberit, respectivement dans les wilayas de Tébessa et Souk Ahras. .
En effet, l’Algérie dispose de réserves de terres rares dont personne, à ce jour, ne soupçonne l’étendue. Ces terres rares ont même fait l’objet, récemment, d’une journée d’étude à l’Université d’Oran, où il a été affirmé qu’elles étaient parmi les plus importantes au monde, s’apparentant à des sites à perte de vue et répertoriant plusieurs métaux. « aux propriétés électromagnétiques », notamment les lanthanides, le scandium et l’yttrium, indispensables d’ailleurs à la construction de nouvelles technologies, comme les batteries pour véhicules électriques et ou encore les smartphones.