l’essentiel
Un étudiant aurait été agressé à coups de poing et de ceinture par cinq hommes au début des vacances d’hiver. Il voulait défendre sa petite amie, qui avait souffert quelques minutes plus tôt d’avoir été touchée par l’un des agresseurs. Les deux victimes ont porté plainte.
C’est une soirée qu’ils n’oublieront pas de sitôt. Le 21 décembre, Coralie* et Léo* sont sortis en ville avec leurs amis. Pour ces étudiants muretains, c’est le début des vacances d’hiver, et l’occasion de profiter une dernière fois des soirées étudiantes avant les fêtes de fin d’année qui approchent. Mais la balade entre amis dans les rues illuminées du cœur de ville prendra une toute autre tournure.
A la sortie du métro « Capitole », peu après 23h30, Coralie est abordée par un homme, qui tente de lui toucher les parties intimes. Il lui aurait dit : “Désolé, mais tu es mignonne, je n’ai pas pu m’en empêcher.” Son compagnon Léo ne voit pas tout de suite la scène. Coralie lui raconte ce qu’elle vient de subir et furieux, il revient voir ces hommes pour s’expliquer. Soudain, en pleine rue, il reçoit de multiples coups de poing de l’agresseur. Il le frappe à plusieurs reprises avec la boucle métallique de sa ceinture. Soudain, d’autres hommes, âgés de 30 à 40 ans, interviennent et frappent Léo à plusieurs reprises.
Le groupe d’amis, sous le choc, a immédiatement contacté la police pour constater les multiples blessures de Léo. Les deux jeunes agressés décident de porter plainte, mais les indices sur les auteurs présumés de l’attaque restent rares. Alors, pour Coralie et Léo, il ne reste qu’un espoir : que les caméras présentes dans le quartier aient capté des images.
L’espoir de la vidéosurveillance
Plus d’une semaine après les événements, Nathalie*, la mère de Léo, ne s’emporte pas. Elle se souvient de ce soir du 21 décembre, où elle a emmené son fils au commissariat central, puis aux urgences de l’hôpital Purpan pour constater les multiples contusions sur son visage. Elle s’efforce désormais de trouver des témoins directs de l’attaque.
Nathalie garde cependant espoir que les nombreuses caméras de vidéosurveillance du centre de Toulouse permettront d’identifier rapidement les auteurs de l’agression violente contre son enfant.
Une plainte a été déposée par les deux victimes, qui espèrent que les auteurs de ces coups seront arrêtés et condamnés.