Le décret prévoit que la taxe (accise) augmentera mécaniquement le 1er février jusqu’à son niveau d’avant-crise, corrigé de l’inflation, soit 33,70 euros le mégawattheure pour les particuliers contre 22 actuellement, mais sans aucune augmentation supplémentaire, permettant ainsi aux personnes réglementées le prix peut répercuter la baisse des prix sur le marché international.
Montée abandonnée
La proposition de budget initiale présentée par Michel Barnier prévoyait d’augmenter cet impôt pour obtenir 3,4 milliards d’euros afin de combler le déficit public, ce qui aurait eu pour effet de limiter la réduction des factures des ménages à 9 %.
Cette mesure phare du projet de loi de finances avait été contestée avec force au Parlement aussi bien par les voix RN que LFI et LR, craignant pour les factures des usagers. Dans une dernière concession pour éviter la chute de son gouvernement, Michel Barnier a renoncé à cette augmentation le 28 novembre, sans toutefois éviter la censure quelques jours plus tard.
Baisse des prix sur les marchés
Le décret publié samedi “concerne la fin du bouclier tarifaire qui avait été mis en place suite aux fortes hausses liées aux tensions sur le marché de l’électricité en 2022 et 2023”, a-t-on expliqué dans l’entourage du ministre de l’Industrie Marc Ferracci. « Les hausses d’impôts prévues dans le projet de loi de finances initiale n’entrent pas en vigueur » et « la baisse des prix de l’électricité devrait être, comme annoncé par le Premier ministre le 28 novembre, de 14 % ». en 2025 », avons-nous ajouté.
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