Alors que l’essentiel de la flotte se bat encore dans le Pacifique, une partie encore au large de l’Australie, la tête du Vendée Globe continue d’avancer à toute allure. Le duo Charlie Dalin et Yoann Richomme est déjà au large de Rio de Janeiro et se rapproche à grands pas des Sables-d’Olonne. Allez, encore un mois de course et cette dixième édition sera terminée.
Richomme creuse l’écart en tête
Yoann Richomme (Paprec Arkéa) a plus que doublé son avance en moins de 24 heures, avec près de 110 milles nautiques d’avance sur son premier poursuivant Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) au score ce samedi matin. « Depuis le Cap Horn, c’est très intense, donc il y a beaucoup de fatigue. Mais nous sommes là où nous voulons être », se réjouit Richomme.
« Pour l’instant, ça ne va pas mal, à part quelques fortes rafales que j’attrape car j’arrive près du centre du système, mais si tout se passe bien, il devrait juste me passer devant. Mon objectif est de l’optimiser au mieux pour qu’il me pousse le plus au nord possible », a-t-il ajouté.
Richomme a su maintenir une vitesse de plus de 18 nœuds sur 24 heures quand Dalin frôlait les 15 nœuds. Aux petites heures du samedi matin, le skipper de tête naviguait encore à plus de 21 nœuds tandis que le deuxième n’atteignait pas les 18 nœuds. Bien plus loin, le troisième Sébastien Simon (Dubreuil Group) reprend du terrain en tête mais pointe toujours à 714 milles nautiques de Richomme.
Dommages au système de direction pour Yannick Bestaven
Le dernier vainqueur du Vendée Globe ne passe pas un très bon anniversaire. « Vendredi, à 22 heures (heure de Paris), Yannick Bestaven a contacté son équipe technique à terre pour prévenir d’une avarie sur le système de direction. La cause : un problème au niveau du gouvernail (système qui relie les deux gouvernails, qui sont ensuite reliés aux vérins pilotes) », indique l’organisation.
Bestaven a donc dû bricoler de nombreuses heures pour mettre en place un système provisoire de pilotage de son bateau. Il doit encore se déplacer à une vitesse limitée et d’autres réparations doivent être effectuées.
Le classement à 11h
1. Yoann Richomme (Paprec Arkéa) à 5 542,18 milles nautiques de l’arrivée
2. Charlie DallinMacif Santé Prévoyance) 107 milles du premier
3. Sébastien Simon (Dubreuil Group) que 707 min
4. Thomas Ruyant (Vulnérable) que 1,256 min
5. Jérémie Beyou (Charal) que 1 506,22 min
Une douche pour Richomme
Evidemment, les skippers du Vendée Globe n’ont pas le temps de piquer une tête dans l’océan et de quitter leur bateau quelques minutes. Ainsi, les douches sont souvent mises de côté. Et, quand les marins ont le temps de se laver, c’est la découverte d’un monde parallèle, comme l’indique Yoann Richomme, qui mène la course.
« Le moral est bon, j’ai réussi à me laver pour la première fois en trois semaines/mois. C’est vraiment sympa, j’ai pu faire ça lors de la transition vers les Malouines. L’eau était à 8°C, mais c’était tellement bon. Ça remet les compteurs à zéro, je suis rasé, lavé, peigné, je change de vêtements… Tout va bien. Et là, il fait 20°C dans le bateau, et dans l’eau aussi. Il y aura probablement une autre petite averse. »
Des nouvelles de « Marina Foils »
Après une entrée catastrophique dans le Pacifique pour le skipper virtuel de « 20 Minutes », qui avait célébré ce passage en grande pompe avant de recevoir un contrecoup phénoménal, Marina Foils a repris de l’élan et surfe autour de la 120 000ème place, soit plus de 60 000 places. acquis depuis la tragédie.
Surtout, notre marin, qui dispute son premier Vendée Globe virtuel, a repris le groupe Roura-Joschke-Pedote-Le Cam et bénéficie de conditions très favorables, avec une vitesse supérieure à 20 nœuds de moyenne sur les vingt dernières années. quatre heures. Nous rattrapons progressivement notre retard.