Notre-Dame de Paris : reconstruction de la charpente
© Stéphane Compoint for Le Pèlerin
Partout en France, des binômes constitués d’un forestier et d’un menuisier ont parcouru 800 hectares pendant six mois pour sélectionner en moyenne deux chênes par hectare. Elles ont été prises à la fin de l’hiver 2021.
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A la scierie des Géants, à Craon (Mayenne), huit chênes de dimensions exceptionnelles – 1 m de diamètre et au moins 20 m de longueur utile du tronc – sont coupés. Ils serviront à la reconstitution de la charpente du tabouret (base) de la flèche élevée par Viollet-le-Duc au XIXème siècle.
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Mike, membre américain de Carpenters sans frontières – une association internationale venue renforcer les professionnels français travaillant à l’ancienne –, taille des chevilles en bois : pas moins de 2 000 unités ont été utilisées pour la nef, 4 000 pour le chœur.
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Certains outils traditionnels, comme ici les haches d’ébauche, étaient utilisés pour couper les poutres. Une cinquantaine ont été refabriqués pour l’occasion par cinq entreprises de couture.
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Levage à blanc des fermes (les grands triangles qui donnent sa forme à la charpente) pour vérifier le réglage des assemblages par les ateliers Perrault et Desmonts. Cette dernière s’associe pour remodeler ses parties médiévales (nef et chœur).
Notre-Dame de Paris : reconstruction de la flèche
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Hiver 2023. Il est toujours en cours d’assemblage. Au-dessus des planchers ajourés, ces poutres se rassembleront bientôt autour de l’immense aiguille centrale formée de quatre troncs mis bout à bout qui culminera à 96 m de hauteur.
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Printemps 2024. Les sols ajourés. Leur couverture ne sera achevée qu’à l’automne, après la couverture, car le grand échafaudage qui entourait la flèche a été enlevé : il reposait au sol et empêchait la fermeture du trou de la voûte et le réaménagement du chœur dans les délais fixés. .
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12 janvier 2024. Alors que la flèche n’est pas encore déséchafaudée, un bouquet est déposé au sommet du chœur symbolisant la fin du gros œuvre. Notre-Dame a retrouvé sa « grande hauteur ».
Notre-Dame de Paris : reconstruction des fleurons et de la toiture
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Printemps 2024, fonderie Lemer, à Carquefou (Loire-Atlantique). Au-dessus, un portique soulève le creuset dans lequel se trouve le plomb liquide à 450°C.
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Ci-contre, avant la coulée, les oxydes et impuretés de surface sont éliminés.
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Enfin, les fleurons, ces décorations de toiture conçues par Viollet-le-Duc, sortent de leur moule en fonte où le plomb a recouvert un « noyau » de sable.
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Les ornemanistes cisèlent les bords pour les rendre plus nerveux et retrouver les ombres du relief. Il faut également retirer le sable du noyau pour que le fleuron puisse s’attacher à une armature en fer. Par contre, on le conserve dans la partie feuillage pour éviter une éventuelle déformation de ce métal flexible.
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Sur le toit de la nef, les couvreurs soudent des cabochons qui maintiendront en place les tables de plomb. La largeur de chaque table coïncide avec son sommet. Et la largeur des faîtes a été calculée au millimètre près pour que le motif se termine juste au bout de la ligne de toit.