Vu de Séoul
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Depuis plusieurs années, la plateforme, qui diffuse dès ce jeudi 26 décembre de nouveaux épisodes de son plus gros succès, investit massivement dans le pays, vitrine de sa stratégie de production locale pour toucher une audience mondiale. Une relation fructueuse qui n’est pas sans effets secondaires sur l’écosystème culturel.
Depuis plusieurs jours, les passants se prennent en selfies devant la poupée géante de Jeu de calmar qui se dresse sur la place Gwanghwamun, au cœur de Séoul. Symbole frappant de la série la plus regardée de l’histoire de Netflix, où des centaines de participants s’affrontent dans des jeux enfantins aux issues fatales, elle fait partie de la vaste opération marketing déployée par la plateforme de streaming pour rendre disponible à partir de ce jeudi la promotion de la saison 2, 26 décembre. Dans la capitale sud-coréenne, des écrans géants diffusent depuis plusieurs semaines les images des séries et des produits de la marque. Jeu de calmar sont apparus dans les épiceries.
« Les téléspectateurs de la saison 2 pourront retrouver des scènes qui leur rappelleront les conflits absurdes, les divisions et les bouleversements qui se produisent non seulement dans notre pays, mais aussi dans le monde entier. » a promis le réalisateur de la série, Hwang Dong-hyeok, début décembre, en faisant référence au p
