Dans la Loire, c’est dans la zone d’emploi de Saint-Étienne que le salaire brut moyen a été le plus élevé en 2ème trimestre 2024. Sur un an, elle augmente de 3,3%, mais commence néanmoins à ralentir par rapport au trimestre précédent.
2 610 euros brut par mois. C’est le salaire moyen par habitant dans la Loire au deuxième trimestre 2024, selon une étude publiée par Epures*. Un salaire dont le rythme de croissance s’essouffle sur cette période avec une hausse modérée de 0,3%. Logiquement, c’est la zone d’emploi de Saint-Étienne qui affiche le salaire moyen le plus élevé (2 662 euros), suivie de celle de Roanne (2 523 euros), et de la Plaine du Forez (2 431 euros).
Toutefois, sur ce trimestre, la plus forte hausse salariale sur l’année a été enregistrée à Roanne (+1,4%). Rappelons qu’en France en 2024, le salaire moyen s’élève à 2 981 euros, et 2 885 euros dans l’ensemble de la région Auvergne Rhône-Alpes.
Les entreprises ligériennes se portent bien
Dans la Loire, 75 % des entreprises sont notées favorablement sur leur santé financière. Sur plus de 6.400 entreprises analysées en septembre dernier, 24% se disaient même en bonne santé, et 51% présentaient une situation équilibrée. Seuls 8% sont en difficulté. Ces chiffres sont supérieurs de deux points à la situation régionale et de cinq points à la situation nationale.
Sur le plan territorial, c’est la Plaine du Forez qui se démarque particulièrement avec 82 % des entreprises évaluant favorablement leur santé financière. Toutefois, des disparités existent selon les activités. Les trois secteurs qui comptent la plus grande part d’entreprises en situation d’équilibre sont la construction (64 %), le commerce (63 %) et l’industrie (58 %).
Réduction des effectifs
Finalement, et après avoir maintenu à 1est trimestre 2024 (perte de 40 postes), les effectifs salariés de la Loire diminuent légèrement en 2ème trimestre (-0,3%, soit une perte de 620 emplois).
Sur un an, ils diminuent de 0,8 %. Cette baisse trimestrielle touche plus particulièrement le secteur de Roanne (- 130 postes) et de Saint-Etienne (- 410 postes). A noter que cette baisse concerne tous les secteurs hormis le commerce qui reste stable.