Lorsqu’il explique ce que lui demande le sélectionneur, la réponse semble plutôt banale : « Il me demande un équilibre entre attaque et défense », raconte Youssouf Fofana à propos des tâches que lui confie Fonseca. Des livraisons normales, pour un milieu de terrain. Mais il existe une grande prise de conscience, à la limite de la présomption : « Cette relation est nécessaire, et je suis cette relation ». Puis il rentre dans les détails : “Il me demande en gros d’être agressif, d’être agressif, de récupérer le ballon et de faire jouer mes coéquipiers.” Fofana est en fait un garçon qui est tout sauf présomptueux, mais cette conscience d’être l’une des pierres angulaires de ce Milan lui donne à la fois confiance et attitude. C’est ce qui manque à la grande majorité des camarades.
trop de hâte
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Fofana est le grand coup de transfert de l’été 2024 des Rossoneri. Le seul, dans l’état actuel des choses, à avoir pleinement mérité le transfert à l’expéditeur, contrairement aux quatre autres nouveaux visages empêtrés – certains plus, d’autres moins – dans divers problèmes. En juillet, beaucoup l’avaient catalogué avec une hâte excessive (et un manque de connaissances) comme la barrière classique devant la défense, apte à récupérer le ballon et à relancer l’action. Ce que beaucoup ne savaient pas, c’est que ces redémarrages lui auraient beaucoup traversé les pieds. Fofana protège, mais en même - accompagne. Figure unique dans ce Milan et, en général, figure assez rare pour ceux qui gouvernent les terres du milieu.
super donné
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La passe gagnante à Reijnders de Vérone est une autre broderie dans une saison somptueuse, où – lorsque cela est nécessaire – la délicatesse de ses pieds le transforme en un croisement entre directeur et milieu offensif, car Youssouf n’a aucun problème s’il doit avancer de quelques mètres. le rayon d’action. Désormais, entre le championnat et la Ligue des Champions, nous avons atteint cinq passes décisives, l’une meilleure que l’autre, un chiffre qui lui permet d’être le conseiller le plus prolifique du Diable de la saison avec Pulisic. Ce chiffre est assez sensationnel, surtout au vu du timing : ces cinq passes décisives ont toutes été obtenues lors des huit derniers matchs. Médias hors du commun. L’action du but de Vérone est finalement la meilleure que Milan puisse offrir en ce moment : Fofana plus Reijnders, les joueurs présents, les essentiels, les attaquants ajoutés quand les vrais attaquants manquent (ces derniers -, trop souvent). Qui s’occupe de Youssouf avec le plus d’affection ? Il a mis la table à trois reprises pour Leao (Cagliari, Slovan, Red Star), deux fois pour Reijnders (Empoli, Vérone). Divers échantillons d’art, avec une tendance claire et évidente à la verticalisation. Revoyons-le, à partir des buts de Rafa : à Cagliari, un pied gauche profond d’environ 25 mètres.
A Bratislava, il a été du pied droit à une dizaine de mètres pour couper quatre adversaires.
Avec l’Etoile Rouge, il a lancé trente mètres pour parcourir tout l’échafaudage serbe (la seule fois, sur cinq, où il a relevé le ballon).
Quant à la passe décisive de Reijnders : contre Empoli le geste le plus banal, un appui au milieu de terrain que Mister T a ensuite transformé en une course solitaire gagnante.
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Et à Vérone, un filtre herbeux comme un pur numéro 10. Répertoire complet.