Douze jours, car Noël, le lendemain de Noël et même le réveillon du Nouvel An, c’est bien. Mais Inzaghi et Gasperini se tournent déjà vers le 2 janvier. C’est vrai, il reste encore deux matchs chacun, un sommet de championnat à gérer d’un côté, un astérisque si possible à amortir de l’autre, 6 points à ramener pour remplir le sapin de Noël de sourires. Mais le premier trophée de la saison est alléchant. Cela ressemble presque à un apéritif de championnat, deux étudiants loin de chez eux à Riyad qui s’affrontent dans une course unique avant un long sprint pour le championnat italien. La finale de la Super Coupe est à gagner : essayons de comprendre comment les deux sélectionneurs vont gérer l’approche du déplacement hors du continent.
le chiffre d’affaires
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C’est la loi cette année à l’Inter, Inzaghi envoie tout le monde à l’école (ou à la maison) par rotation cette année. Mais en y réfléchissant immédiatement, les besoins sont moins stricts. Quelque chose est dicté par la contingence : Barella, dont on parle ailleurs, sera au mieux sur le banc avec Côme et reviendra donc d’entrée à Cagliari. À l’avenir, Inzaghi n’ignorera pas ThuLa. Il pourrait y avoir quelques rotations possibles en Sardaigne en défense et sur les flancs. Inzaghi devrait certainement compter à nouveau sur Acerbi et Pavard à Riyad, mais il reste à démontrer que les deux seront capables de jouer dès le début. C’est pourquoi De Vrij devra être géré et avec Cagliari il pourrait laisser la place à la confirmation de Bisseck dans la zone centrale, tandis que sur l’aile Carlos Augusto pourrait donner à Dimarco une chance de reprendre son souffle. Mais l’hypothèse la plus probable, à ce jour, est que la gestion de l’énergie ait lieu pendant la course. Gasperini, contrairement à Inzaghi, n’a jusqu’à présent pas fait de calculs au nom du chiffre d’affaires : seulement le salaire minimum des alternances, ceux dictés par de strictes raisons d’opportunité. Et il continuera à ne pas le faire. Les seules rotations prévues sont celles à effectuer pendant le match en cours, notamment pour profiter au maximum de la fraîcheur des attaquants : à l’aide des 5 remplacements, ceux utilisés de manière quasi scientifique. Déjà contre Empoli, et ce sera pareil ensuite contre la Lazio et l’Inter, la meilleure formation possible jouera : demain les joueurs les plus frais seront là, car ils n’ont pas été utilisés mercredi en Coupe d’Italie, mais sans abandonner les autres plus fiables, même sur le terrain contre Cesena. Carnesecchi, Kossounou, Bellanova, Kolasinac, Ederson et Lookman se retrouveront ; mais Gasp, qui récupérera Ruggeri, choisira les cinq autres sans conditions liées à la dépense d’énergie.
l’immeuble
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Personne n’est immobile dans cet Inter. Mais le duo Thuram et Lautaro est celui dont Inzaghi ne s’est jamais passé en Serie A, sauf lorsque l’Argentin (à deux reprises) a déclaré forfait pour cause de blessure. Et il en sera de même lundi contre Côme puis le 28 à Cagliari. Il y a de la distance avec les alternatives, du moins pour le moment. Taremi ne montre pas de bonnes sensations avec le but, Arnautovic reste dans la balance malgré le but en coupe, Correa monte mais pas au point de menacer les deux. Thuram est en état de grâce, en excellente forme psychophysique. Lautaro, quant à lui, se dispute avec la porte, mais Inzaghi veut la faire ouvrir : il est donc impensable qu’il reste lui-même dehors. Même Gasperini n’a pas de joueurs permanents, mais les minutes sont des indicateurs fidèles des joueurs qu’il lui est le plus difficile d’abandonner. Au-delà de Carnesecchi, Hien et Kolasinac en défense, qu’il faudra cependant savourer autant que possible. Au milieu de terrain De Roon et Ederson, mais aussi Pasalic, en raison de son éventuelle position de milieu offensif. Lookman joue presque toujours en attaque, mais que ce soit dès le début ou en course, même pour Retegui et De Ketelaere, il est presque impensable de regarder un match entier depuis le banc.
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Programme de Noël
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L’Inter partira pour Riyad le 30 décembre, un jour avant l’Atalanta. Avant le départ, deux matches de championnat et cinq entraînements à Appiano, avec trois jours de repos programmés. Il faut dire que l’agenda d’Inzaghi n’est pas définitif. Mais il y a l’idée de se détendre un peu. C’est pourquoi il n’y aura pas de camp d’entraînement d’avant-match demain avant Côme. C’est pourquoi, sauf changement, Lautaro et ses coéquipiers débrancheront les 24 et 25 décembre. A l’Atalanta, l’entraîneur ne voit pas une équipe fatiguée, bien au contraire : c’est pourquoi, devant la Lazio, il a choisi de n’accorder qu’un seul jour de repos, le 25, plus la moitié du jour précédent et la moitié du jour suivant : un « signal » d’invitation pour rester à l’écoute au travail. Pour le 28, il prévoit d’avoir Scalvini, au moins sur le banc également, pour qui il a été décidé de ne pas précipiter son retour demain. Puis trois jours d’entraînement et le 31 départ pour l’Arabie, avec un nouvel entraînement et une finition avant le match contre l’Inter.