Le 7 avril 2022, le radar automatique de Céreste-en-Luberon (Alpes-de-Haute-Provence) a été délibérément incendié, et les deux suspects ont été reconnus coupables par la justice du délit de dégradation ou de détérioration par une organisation organisée. atteinte au bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes. Plus précisément, c’est le tribunal correctionnel de Toulouse qui les a condamnés, le 19 novembre 2024, à deux et trois ans d’emprisonnement avec sursis simple. A cela s’ajoutent des peines supplémentaires : interdiction de porter ou de détenir une arme pendant 5 ans et confiscation des biens ayant servi à commettre l’infraction.
« Une décision importante »
Dans un communiqué, Marc Chappuis, préfet des Alpes-de-Haute-Provence, salue «une décision importante« en complétant ses propos : »La peine infligée est proportionnelle à la grave mise en danger que ces dégâts causés aux radars font peser sur les usagers de la route du territoire. Cette décision de justice vient conforter les actions que nous mettons en œuvre dans le département pour lutter contre la délinquance et l’insécurité routière.“
Parallèlement, la préfecture rappelle que l’endommagement d’un radar est un délit qui donne donc lieu à une inscription au casier judiciaire : jusqu’à 15 000 € d’amende et une peine communautaire pour apposition de vignettes. , fait des graffitis, obscurci ou recouvert les fenêtres d’un radar ; jusqu’à 75 000 € d’amende et cinq ans de prison pour sa destruction ou son endommagement ; et jusqu’à 100 000 € d’amende et sept de prison si l’action a été réalisée par un groupe ou un individu masqué.