Contrairement à ses concurrentes, Xiaohongshu cible un public très spécifique : les femmes urbaines chinoises financièrement indépendantes, prêtes à dépenser pour des produits de qualité. Un ton conversationnel et un contenu de style de vie permettent à la plateforme de se démarquer de la foule.
Reuters donne l’exemple de l’influenceur Tera Feng pour illustrer cette dynamique. Avec plus de 500 000 abonnés, il vend désormais sur la plateforme des produits personnalisés pour 15 000 yuans, soit près de 2 000 euros, à sa marque de riz préférée. ” Les marques attachent une grande importance à la popularité de Xiaohongshu, car la puissance de consommation est totalement différente », explique Suya Wang, directrice générale d’Early Data.
Des marques comme L’Oréal, Coach ou encore Tapestry l’ont bien compris et ont ouvert leurs propres boutiques sur la plateforme. D’autres, comme Mme Min, ont découvert le potentiel des diffusions en direct. ” Lorsque Dong Jie parle de Mme Min, nous pouvons vendre des centaines d’unités d’un article après une seule diffusion en direct », témoigne Ian Hylton, président de la marque.
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