le suspect était en colère contre sa première victime

le suspect était en colère contre sa première victime
le suspect était en colère contre sa première victime

L’homme soupçonné des cinq meurtres de samedi dans le Nord nourrissait du ressentiment envers sa première victime, qui était son ancien employeur, a appris l’AFP lundi 16 décembre auprès de son avocat, pour qui «de nombreuses zones grises subsistent» cependant sur mobile.

Le suspect, âgé de 22 ans, a été placé en garde à vue samedi après-midi après s’être lui-même présenté à la gendarmerie de Ghyvelde (Nord), “Il a spontanément reconnu les faits et est très posé, très calme», assure son avocate, Véronique Planckeel, à l’AFP. L’avocat, cependant, n’est pasJe ne suis pas sûr que ce type comprenne vraiment les conséquences de ses actes.“ni qu’il”il sait quoi répondre« Aux enquêteurs.

“De nombreuses zones d’ombre demeurent”

Véronique Planckeel affirme que son client était en colère contre sa première victime, un homme de 29 ans tué vers 15h15 devant son domicile à Wormhout, qui dirigeait une entreprise de transport routier. Cet homme était son ancien employeur, mais »nous ne savons pas comment le contrat de travail a été résilié», souligne-t-il. Malgré cette animosité, «le téléphone portable, on ne sait pas, pas vraiment (…) De nombreuses zones d’ombre demeurent», ajoute-t-il.

Quant aux deux agents de sécurité tués près d’une heure plus tard sur leur lieu de travail à Loon-Plage, en périphérie de Dunkerque, «il en connaissait un de vueil semble, c’est tout», indique l’avocat. Finalement, ajoute-t-il, pour l’instant il n’y a rien”aucune explication» au meurtre de deux migrants, qui selon le parquet de Dunkerque pourraient être de nationalité iranienne, à proximité d’un camp.

Le suspect”est inconnu des autorités policières et judiciaires“e”plusieurs armes à feu ont été trouvées dans sa voiture», a indiqué dimanche la procureure de Dunkerque, Charlotte Huet. L’enquête a été ouverte à «meurtres précédés, accompagnés ou suivis d’un autre crime“e”acquisition, détention, port et transport d’armes des catégories A et B», des actes passibles de la réclusion à perpétuité.

Lundi matin, Véronique Planckeel n’avait pas été informée de la prolongation de la garde à vue de son client. Mais, “compte tenu de la détection de délits contre la législation sur les armes, cette (garde à vue) peut durer jusqu’à 96 heures, soit jusqu’à mercredi», a déclaré dimanche le procureur.

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