Un septuagénaire entre la vie et la mort après un incendie criminel à Poitiers

Un septuagénaire entre la vie et la mort après un incendie criminel à Poitiers
Un septuagénaire entre la vie et la mort après un incendie criminel à Poitiers

Ce dimanche 15 décembre, peu après 6 heures du matin, quatre incendies ont été signalés à Poitiers, « dont trois feux de poubelles et un incendie à l’entrée du hall de l’immeuble », à l’endroit où ont été retrouvés six caddies incendiés. et un scooter “partiellement endommagé”, a indiqué le procureur de la République de Poitiers, Cyril Lacombe, confirmant une information du quotidien La Nouvelle République.

Les habitants ont crié « à l’aide »

Le feu s’est propagé très rapidement aux appartements répartis sur quatre étages. Les habitants criaient “au secours”, selon des témoins rencontrés sur place par un correspondant de l’AFP. Dix-neuf habitants ont été évacués par les 70 pompiers mobilisés sur place. Une femme de 75 ans a été brûlée aux voies respiratoires et évacuée en urgence absolue par le Samu vers les urgences du CHU de Poitiers, selon les pompiers qui ont également signalé trois enfants et un adulte en relative urgence. En milieu d’après-midi, la femme restait hospitalisée “pour intoxication par les fumées”, selon le procureur.

Un vieux point de transaction

Les victimes ont trouvé refuge dans une école publique du quartier, où ont eu lieu récemment plusieurs opérations antidrogue. Le quartier des Trois Cités fait en effet l’objet, depuis plusieurs mois, d’une attention constante de la part des services de police dans le cadre du démantèlement du trafic de drogue. À deux reprises cet automne, des arrestations et des perquisitions ont eu lieu, le 22 octobre et le 6 novembre.

Selon plusieurs sources rencontrées sur place, le bas du bâtiment incendié a servi de point de deal jusqu’à son démantèlement l’été dernier.

La police judiciaire sur place

Une enquête en flagrant délit a été ouverte “pour des faits de destruction de biens par des moyens dangereux pour les personnes”, selon Cyril Lacombe, qui a confié les investigations aux services du commissariat de Poitiers. La police scientifique a déjà procédé à des prélèvements sur place.

 
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