Yoav Gallant, ancien ministre israélien de la Défense, a déclaré au Washington Post que les attaques israéliennes du 26 octobre contre l’Iran ont ouvert une « fenêtre d’action » pour agir contre Téhéran avant que le pays n’obtienne l’arme nucléaire. Dans un article intitulé « Avec l’Iran en position faible, les États-Unis et Israël sont confrontés à un choix urgent », Gallant souligne que « nous avons montré que l’Iran est vulnérable ». Le but de l’opération « Jours de repentance », selon l’ancien ministre, était de faire en sorte qu’au final « l’Iran soit plus faible et Israël plus fort ». Il a notamment souligné qu’il n’y avait plus de « défense stratégique autour de Téhéran ».
Fin octobre, l’armée de l’air israélienne a mené trois vagues de frappes, visant une vingtaine de sites militaires en Iran. Ces attaques visaient à endommager à long terme les défenses aériennes iraniennes et sa capacité à produire des missiles balistiques. Ils répondaient à l’attaque iranienne du 1er octobre, au cours de laquelle environ 180 missiles balistiques avaient été tirés sur Israël.
Bien que Gallant ait exprimé l’espoir d’une collaboration entre Israël et les États-Unis pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires, il a également déclaré qu’« Israël a les moyens de frapper les installations iraniennes de manière précise, puissante et sophistiquée. Si nécessaire, nous n’hésiterons pas à le faire.” acte.”
Cette déclaration intervient alors que le président élu Donald Trump envisage des frappes préventives contre l’Iran pour mettre un terme à son programme nucléaire croissant avant son entrée en fonction le 20 janvier, selon le Wall Street Journal.
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