de drôles de petites bêtes – La coopération entre fourmis est un exemple étudié par les chercheurs. 20 Minutes fait le point
Leçon de vie et de mort chez les fourmis rouges. Pour contrer le risque sanitaire provoqué par les cadavres infectés de leurs congénères, les insectes affectés aux fonctions de croque-mort bénéficient de la coopération exceptionnelle d’autres fourmis.
Entraide entre fourmis
“Il y a une entraide dans la colonie lorsque le risque sanitaire devient beaucoup plus important”, explique Quentin Avanzi, doctorant en biologie à l’Université libre de Bruxelles. Presque tout le monde est prêt à coopérer, plutôt que de laisser le sale boulot à une minorité de spécialistes, au risque d’une évacuation trop lente.
Espèce de fourmi rouge commune sur le continent européen, cet insecte social contribue à la vie de sa colonie, qui comprend plusieurs reines et jusqu’à 2 500 ouvrières, en se spécialisant dans des tâches comme l’élevage des larves ou l’approvisionnement du nid. . L’étude publiée dans la revue Open Science de la British Royal Society identifie un groupe jouant le rôle d’entrepreneur de pompes funèbres, mais aussi ceux qui prêteront main-forte en cas d’urgence.
Un champignon appelé Beauveria bassiana
Pour ce faire, les chercheurs ont utilisé la vulnérabilité de la fourmi, omnivore, à un champignon qui se nourrit des cadavres des petits insectes dont elle se nourrit. Ce champignon, Beauveria bassiana, est un pathogène « très généraliste », qui tue son hôte en déposant sur sa coquille des spores, qui vont germer et percer cette coquille, avant de se développer en « dévorant tout l’intérieur (.. .)
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