C’est elle qui a lancé le mouvement #MeToo. En 2019, Adèle Haenel accusait Christophe Ruggia d’« agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans, par personne ayant autorité ». Alors qu’elle avait 12 ans et lui 36 ans, la jeune comédienne aurait subi de nombreux attouchements et violences sexuelles. Le 9 décembre 2024, le procès contre Christophe Ruggia s’est ouvert devant le tribunal correctionnel de Paris.
Face à l’accusatrice, Adèle Haenel soigne alors Christophe Ruggia “grand menteur”. « Cela n’est jamais arrivé ! Un mensonge complet. Je ne l’ai jamais fait.” puis laisse partir le directeur quand il fait son rapport commence à décrire des gestes inappropriés et une tentative d’agression sexuelle après le tournage du film Je les diables.
L’une des anciennes compagnes de Christophe Ruggia fait des aveux choquants
Selon la journaliste Cécile Ollivier, présente au procès, l’ex-compagne de Christophe Ruggia a témoigné : « Très vite il m’a confié ses sentiments pour Adèle Haenel, le lien puissant qui les unissait, son amour fou pour elle. Je ressens une dissonance.” a-t-il confié.
Selon lui, son couple n’a pas pu résister en raison de la relation entre le réalisateur et la jeune actrice : «J’ai réalisé qu’il y avait quelque chose de bien plus grave. Sa version de l’histoire, où il retirait sa main, mettait en valeur ses vertus, en était fier […] J.Il constate l’absence d’Adèle dans sa vie, même si elle semble omniprésente, il parle d’elle constamment. Je lui demande pourquoi et sa réponse est vague. indica.
Adèle Haenel décrit ce qu’elle aurait subi
Cet ancien associé confirme alors que Christophe Ruggia était « Fasciné par le corps d’Adèle, il a parlé de sa sensualité débordanteL’accusé risque jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende.
Il a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés. Mais devant lui,
l’actrice décrit précisément ce qui lui est arrivé :
«Il m’embrasse soudainement. Il me caresse. Il déplace sa main vers mon pénis.décrit. « Je me tends. Je ne veux pas être touché. Il pose sa main sur ma chemise, puis sous ma chemise puis sur mon ventre, puis sur mon sexe. Je me lève pour faire semblant de regarder par la fenêtre.”
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