Alors que l’armée israélienne a mené près de 480 frappes en Syrie dans les 48 heures qui ont suivi la chute du président Bachar al-Assad, sur le terrain, elle a continué mardi à s’enfoncer plus profondément dans la partie syrienne du plateau du Golan. Une manière pour Tel-Aviv de se préparer à l’après-Assad et au potentiel « chaos », selon les spécialistes interrogés par France 24.
« Si le nouveau régime en Syrie permet à l’Iran de se rétablir, ou autorise le transfert d’armes au Hezbollah libanais pro-iranien, « nous réagirons avec force et lui infligerons un lourd tribut », a prévenu Benjamin Netanyahu mardi 10 décembre dans une vidéo. posté sur les réseaux sociaux.
À peine quelques heures après l’entrée à Damas des rebelles syriens de Hayat Tahrir Al-Sham (HTC), signant la chute du régime de Bachar al-Assad, dimanche 8 décembre, l’armée israélienne a réagi en lançant une série de frappes aériennes. Deux jours plus tard, l’armée israélienne affirmait avoir mené près de 480 frappes en Syrie en 48 heures.
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