Un sentiment mitigé régnait parmi les dirigeants des partis mardi après leur rencontre avec Emmanuel Macron à l’Elysée.
“Les choses ont pas mal progressé” dans un “échange de bonnes pratiques”, a déclaré le chef du PS Olivier Faure au média. Selon lui, l’idée serait que “le gouvernement renonce au 49.3”, un instrument constitutionnel qui doit être approuvé en vigueur à l’Assemblée nationale, “en échange duquel l’opposition renoncerait à une motion de censure”.
Même le chef des députés de la droite républicaine, Laurent Wauquiez, a dit espérer un “accord qui au moins ne fasse pas tomber un gouvernement”, mais a exclu un “contrat de gouvernement avec des gens avec lesquels nous ne partageons pas les mêmes valeurs”. .
Mais la cheffe des écologistes Marine Tondelier a tempéré cet optimisme en déplorant que le camp présidentiel n’était pas prêt à « aucun compromis, aucune concession ». Et, en réalité, personne ne s’est prononcé mardi sur leur éventuelle participation, ou leur éventuel soutien plus ou moins tacite, au futur gouvernement.