Les vestiges de la cathédrale incendiée en avril 2019 sont très nombreux. Si nombreux qu’ils sont soigneusement conservés dans un entrepôt de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) d’Île-de-France.
Voûtes, pierres, cloches… Tout ce que les ouvriers ont pu récupérer de Notre-Dame mais qui n’a pas été réutilisé est aujourd’hui stocké soigneusement dans un entrepôt situé en banlieue parisienne. Cela représente plus de 10 000 morceaux de bois calcinés ou objets restés quasiment intacts. Ils sont conservés dans un entrepôt au lieu secret, rapporte BFMTV.
Ainsi, une sécurité est exigée depuis cinq ans autour de ces vestiges, et elle l’était particulièrement lors de leur extraction de la cathédrale, quelques jours après l’incendie d’avril 2019. Les employés qui travaillent dans l’entrepôt sont tous habillés en combinaison intégrale pour éviter toute contamination potentielle par le plomb, un matériau très présent à Notre-Dame.
Une mine d’informations pour les historiens
Ce sont de véritables trésors archéologiques pour comprendre la méthode utilisée pour remettre sur pied la cathédrale. Cinq ans après l’incendie, c’est aussi grâce à ses vestiges que Notre-Dame a pu être reconstruite à l’identique. Les vestiges ont été soigneusement inventoriés et étudiés par des scientifiques afin de recueillir des informations permettant la restauration de la cathédrale, qui a été officiellement rouverte ce samedi 7 décembre.
“C’est en fait la première fois que nous avons une telle exhaustivité“, assure le réalisateur”La charpente, surnommée « la forêt », avait été numérisée avant l’incendie, c’est donc une belle opportunité, mais de nombreux éléments de Notre-Dame n’étaient pas connus et c’est ce qui est étudié aujourd’hui ici.», indique le directeur de la DRAC Île-de-France Laurent Roturier. L’objectif étant d’avoir «une connaissance exhaustive et approfondie de la façon dont Notre-Dame a été construite au fil des siècles« .
publié le 10 décembre à 19h15, Teddy Perez, 6Medias
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