L’ŒIL DU TÉMOIN CE MARDI 10 DÉCEMBRE 2024

L’ŒIL DU TÉMOIN CE MARDI 10 DÉCEMBRE 2024
L’ŒIL DU TÉMOIN CE MARDI 10 DÉCEMBRE 2024

KEEMTAAN GI – LA « BEAUTÉ », LA BÊTE ET LA BRUTE
Quelles belles dissonances, ces derniers jours et ce début de semaine ! Par où commencer ? Prenons-les selon leur « pedigree ». La plaisanterie de l’ancienne égérie du Parti socialiste est belle. Celle qui a « osé » avant de baisser ses exigences et de se ranger derrière ceux à qui elle voulait s’opposer. Un strapontin ministériel qui rendait la « beauté » méconnaissable. Depuis, il est difficile de reconnaître l’avocate avare, devenue l’ombre d’elle-même. D’erreur en erreur, elle est en passe de devenir l’humoriste de la scène politique de ce pays fascinant. Cependant, elle a été la première à voir les forces extérieures lors des événements de mars 2021. Elle a déclaré avec expertise que les forces cachées au sein des mouvements salafistes et des gangs entraînés et armés voulaient s’emparer de notre pays et renverser la République. Est-ce que ça vous fait sourire ? On y a échappé de peu, on vous le dit ! Nous serions ainsi privés de la possibilité de regarder les somptueuses fesses de nos filles par ces méchants salafistes. C’est lui-même qui met en garde contre l’abrogation de la loi d’amnistie. Bref, il voudrait qu’on efface les morts et les disparus de ces douloureux événements. Laisser tranquillement les criminels en pantoufles dans leurs luxueuses résidences sans qu’ils puissent goûter au confort de nos prisons. Et quoi d’autre ? Tremblez, mesdames et messieurs, nous sommes en proie à un régime tyrannique. Surtout, ne nous emballons pas. Allez à la résistance ! Et qui pensez-vous qu’il appelle au combat ? Un néo-opposant qui n’existe que grâce à l’espace que lui accorde une certaine presse. Et comment ? Tu veux que je te le dise ? En tout cas, compte tenu de son poids électoral, les renseignements lui auraient conseillé de le fermer. Mais que veux-tu, il faut qu’il braie bien pour ne pas mourir bête. La fin de partie de ces dissonances est celle qui a voulu envoyer en enfer les vainqueurs de mars 2024 que ces derniers veulent tuer politiquement. Ça va saigner…
LE TÉMOIN – LE TÉMOIGNAGE

NGAGNE DEMBA TOURE « SI LA LOI EST APPLIQUÉE… BARTHELEMY DIAS NE SERA PLUS MAIRE DE DAKAR »
Me Ngagne Demba Touré a répondu au maire de Dakar à travers une conférence de presse. Il a réagi suite à la destitution de Barthélemy Dias de l’Assemblée nationale, estimant que ce dernier risque également de perdre son poste de maire de Dakar. Selon lui, si la loi est strictement appliquée, M. Dias ne pourra plus exercer ses fonctions. Le directeur général de la Société Minière du Sénégal (SOMISEN), responsable de Pastef, a commencé par préciser que Barthélemy Dias ne peut être licencié en vertu de l’article 135 du Code des collectivités territoriales, qui prévoit la condamnation pour un crime alors que Barth’ a été reconnu coupable d’un crime. dans l’affaire Ndiaga Diouf. Toutefois, le secrétaire général de Pastef Grand Yoff souligne qu’il est possible de déclarer sa démission pour inéligibilité, sur la base de l’article L. 29 du Code électoral et de l’article .277 de la Constitution sénégalaise. « L’article L. 29 interdit l’inscription sur les listes électorales de toute personne condamnée à une peine d’emprisonnement supérieure à trois mois. Toutefois, Barthélemy Dias a été condamné à six mois de prison. Il est donc inquiet », a déclaré M. Ngagne. Il ajoute que l’article 277 de la Constitution prévoit que l’élu en situation d’inéligibilité ou d’incompatibilité peut être déclaré démissionnaire par le représentant de l’Etat, sous réserve d’un recours devant la Cour d’appel dans un délai de 10 jours. Selon Me Touré, la combinaison de ces deux dispositions légales permet à tout électeur de s’adresser au préfet pour demander la reconnaissance de la démission de Barthélemy Dias. “Si la loi est appliquée dans les prochains jours, Barthélemy Dias ne sera plus maire de Dakar”, a-t-il conclu.

LES ÉTUDIANTS DE L’UNIVERSITÉ ZIGUINCHOR SOULIGNENT LES INCOhérENCES DU DR. ABDOURAHMANE DIOUF
Les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ne se reconnaissent pas dans les déclarations du Ministre de l’Enseignement Supérieur faites vendredi à St-Louis. La Coordination Etudiante de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (CE-UASZ) parle d'”incohérences de la part du ministre Dr Abdourahmane Diouf entre les récentes déclarations du ministre et les engagements pris par ce dernier à l’occasion de différents événements passés”. “. La coordination rappelle que « le ministre avait promis des mesures concrètes lors du séminaire sur la stabilisation du calendrier universitaire du 31 mai au 2 juin 2024, lors de sa visite officielle à l’UASZ le 7 juin 2024, ainsi que lors de la réunion au conseil ministériel. siège de Diamniadio le 26 septembre 2024. Les promesses faites à ces occasions, que nous avons scrupuleusement notées, sont aujourd’hui contredites par les déclarations du ministre. Le CE-UASZ critique ce manque de cohérence et de respect envers la communauté universitaire, soulignant que les étudiants continuent de subir les conséquences de cette gestion jugée défectueuse. « Les questions urgentes et vitales ne peuvent être négociées : elles nécessitent des réponses immédiates et concrètes », a insisté la coordination. Les étudiants de l’UASZ exigent une action rapide sur plusieurs points cruciaux, à savoir : La rétrocession immédiate de la zone de production pour l’agrandissement de Diabir. Redémarrage des installations PGF-SUP. Début des travaux d’équipement du pavillon de 1 000 lits. L’achèvement urgent des réparations et de la réhabilitation nécessaires pour garantir un environnement d’apprentissage digne. « Sans satisfaction immédiate de ces points, nous ne reprendrons pas les cours », a prévenu le CE-UASZ. Ce dernier appelle à l’implication du Président Diomaye Faye et du Premier Ministre Sonko.

LE CAS DU DR MBACKE DIEYNABA NDIAYE EST GRATUIT
Le dossier de violences conjugales du Dr Alioune Badaa Macké contre son ex-épouse Dieynaba Ndiaye a connu un nouveau développement hier. Emprisonnée suite à une plainte pour collecte illégale de données par son mari, Dieynaba Ndiaye a obtenu une liberté provisoire. Le juge de la section pénale de la cour d’appel de Dakar, qui a accordé la liberté à la femme, a ainsi accueilli le recours des associations féminines. Dieynaba Ndiaye a été une double victime : non seulement elle a subi des violences conjugales, mais elle a également été incarcérée. Des images montrant son visage ensanglanté ont été largement partagées sur les réseaux sociaux, accompagnées du hashtag « Justice pour Dieyna » au moment de l’incident. Ironiquement, c’est elle qui a été détenue pendant trois mois, accusée par son mari de partager des vidéos intimes. Pour autant, Dieynaba Ndiaye n’a pas baissé les bras. Elle a porté plainte contre son mari, Alioune Badara Mbacké, pour « coups et blessures volontaires, violences, agressions, injures et non-assistance à personne en danger ». Mme Mbacké s’est appuyée sur un certificat médical attestant d’une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours, ainsi que sur des images des violences qu’elle avait subies. Le mari a finalement été condamné à 45 jours de prison.

MAIRE DE SEMME HABIBOU TIMBO EN ARNAQUE EN PRISON.
Le maire de Semmé Habibou Timbo a passé hier sa première nuit en prison. Il a fait l’objet d’un mandat d’arrêt avec sa cousine Aïssatou Ngaïdo par le juge d’instruction du 2ème cabinet du tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye. Ils ont été arrêtés suite à une plainte des héritiers de feu Demba Boubou. Ces derniers les accusent d’avoir pris possession d’une partie de l’héritage de leur père. Ils ont estimé les dégâts, qui concernent l’immobilier, à plus de 300 millions de francs CFA. Habibou Timbo et Aïssatou Ngaïdo sont accusés, entre autres, d’association de malfaiteurs, d’abus de confiance, d’escroquerie, de faux et d’usage de faux. Une information judiciaire est ouverte.

LE STADE ME WADE VANDALISE L’USMA D’ALGER PARLE D’ATTAQUES DES FANS DU SÉNÉGAL…
Les installations sportives du stade Me Abdoulaye Wade ont été vandalisées ce dimanche par des supporters de l’USMA d’Alger à l’issue du match contre le Jaraaf de Dakar lors de la 2ème journée de la phase de poules de la Coupe de la Confédération de la CAF. La direction de l’USMA a publié un communiqué sur son compte Facebook dans lequel elle exprime “sa grande déception face aux incidents qui ont marqué la fin du match”. Il a également révélé que l’attaque des supporters sénégalais qui sont entrés dans la tribune des supporters de l’USMA et sur le terrain a causé “des blessures graves à certains supporters, qui ont nécessité l’intervention du personnel médical pour les soigner, malgré les conditions difficiles”. La direction de l’USMA « condamne fermement cette attaque qui viole l’éthique sportive » et « appelle toutes les autorités à prendre les mesures nécessaires contre les auteurs ». Enfin, la direction usmiste s’engage à “protéger ses supporters” et transmettra un “rapport accablant à la CAF, avec photos et vidéos à l’appui”.

…LE JARAAF RÉPOND ET RESTAURE LA VÉRITÉ DES FAITS
Dans un communiqué daté du lundi 9 décembre, l’AS Jaraaf a tenté de rétablir la vérité des faits. Dans cette note reçue par la Rédaction, les dirigeants expliquent qu’un plan d’organisation a été transmis à la Confédération Africaine de (CAF) qui précise clairement la localisation des supporters de l’USM Alger, à savoir aux portes 131, 132 et 133. Cette disposition a été confirmé lors de la réunion technique. Les dirigeants du Jaraaf poursuivant leurs explications ont déclaré : « Suite à cette réunion, et en présence du commissaire Demba Sarr, du président de l’USM Alger et de M. Freeman, il a finalement été décidé de réaffecter les partisans aux portes 129, 130 et 131, sous la supervision du Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Malheureusement, dès leur arrivée au stade, les supporters algériens ont ignoré ces directives, malgré les recommandations de la police. Les responsables de l’AS Jaraaf ont ajouté : « Dès le coup d’envoi, ils ont déployé leurs banderoles et allumé des fumigènes qu’ils avaient cachés dans leurs béquilles, leur permettant ainsi de contourner les contrôles de sécurité. Cela a créé une situation de méfiance et d’insultes envers les forces de sécurité, qui a duré jusqu’à la fin du match. Après le coup de sifflet final, le même esprit de violence, de méfiance et de mépris a persisté, obligeant les forces de sécurité à contrôler les supporters pour qu’ils quittent le stade en toute sécurité. « Non contents de cette situation, ils ont déclenché un affrontement avec la police et ont montré une réelle volonté de s’en prendre aux partisans du Jaraaf, détenus par les forces de sécurité. S’en est suivi une scène de méfiance, de sabotage et de destruction des sièges et des panneaux LED situés sous leur stand. Ils ont ensuite vandalisé les cartons», conclut la note.

 
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