Gideon Saar, chef de la diplomatie israélienne, a justifié lundi 9 décembre ces attaques par le fait que les rebelles qui ont pris le contrôle de Damas sont guidés par « une idéologie extrême de l’islam radical ».
Israël affirme avoir agi pour empêcher qu’ils ne tombent entre les mains des rebelles islamistes radicaux qui ont renversé Bachar al-Assad. Le chef de la diplomatie israélienne a confirmé lundi 9 décembre que son pays avait mené ces derniers jours des attaques pour détruire des “armes chimiques” en Syrie.
«Ceux qui contrôlent […] Damas” est aujourd’hui guidé par “une idéologie extrême de l’Islam radical” et “c’est pour cette raison que nous avons attaqué les systèmes d’armes stratégiques”. [en Syrie] comme les restes d’armes chimiques ou de missiles et roquettes à longue portée, afin qu’ils ne tombent pas entre les mains des extrémistes », a déclaré Gideon Saar lors d’une conférence de presse à Jérusalem.
“Nous observerons les mesures qu’ils prennent”
Vendredi, la chaîne de télévision israélienne Channel 12 a rapporté, citant des « articles de la presse étrangère » – un moyen de contourner la censure militaire – que l’armée israélienne avait « récemment frappé un dépôt secret d’armes chimiques syriennes ».
Concernant les nouveaux maîtres de Damas, et compte tenu de leur passé, « nos attentes […] ils sont réalistes et nous observerons les mesures qu’ils prennent et les actions qu’ils entreprennent », a déclaré Gideon Saar.
« La seule chose qui nous intéresse, c’est la sécurité d’Israël et de ses citoyens », a-t-il ajouté pour justifier ces « mesures ». […] enlevé” à son pays depuis plusieurs jours”, dont, outre les attaques, l’ordre donné à l’armée israélienne de prendre le contrôle de la zone tampon en territoire syrien à la frontière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël .
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Israël a mené plusieurs attaques dans la nuit de dimanche à lundi contre des positions militaires et des dépôts d’armes dans différentes régions de Syrie, après la fuite de Bachar al-Assad.
Belgique