« Je me suis dit qu’il serait utile et intéressant de décrire ce qu’est le travail d’un ministre et les difficultés qu’il rencontre », confie l’ancien garde des Sceaux sur le site du quotidien.
« Le réflexe, en tant que citoyen, c’est de dire : tout ce qu’on a à faire, c’est qu’on doit le faire. Mais en tant que ministre, il y a ce que nous voulons faire et ce que nous pouvons faire. Et puis, nous appartenons à une équipe, il faut tenir compte des positions de chacun », ajoute-t-il.
Régler « quelques comptes »
Dans son futur spectacle, celui qui avait déjà raconté sur scène ses années d’avocat star, promet de raconter “ses premiers pas, ses moments de joie ainsi que ses phases de découragement, ses réussites (augmentation des budgets, procès filmés) et sa colère » en tant que ministre.
Il devrait aussi revenir sur « l’épreuve des perquisitions dans son bureau (des policiers avaient ouvert un vieux coffre-fort avec un lecteur de disque) et son procès devant la Cour de Justice de la République (qui l’a acquitté), la pression médiatique, le travail au Parlement, sa campagne régionale ratée dans les Hauts-de-France où il voulait faire trébucher le RN », selon le quotidien. En réglant « quelques comptes » au passage.
Pour la direction, l’ancien ministre a choisi Philippe Lellouche.
Sur l’affiche de sa pièce, il apparaît vêtu d’une chemise blanche et d’un pull bleu foncé à col rouge.
Cour de Justice
Nommé à la surprise générale en juillet 2020, après 36 ans passés à mériter son surnom d’« acquitteur » dans les cours d’assises de France, il a été accusé quelques semaines plus tard d’avoir utilisé ses nouvelles fonctions de ministre pour régler d’anciens comptes avec les magistrats.
Enquête, mise en examen, renvoi en jugement… Il aurait démissionné à plusieurs reprises mais il est resté jusqu’en septembre 2024. Même après sa comparution devant la Cour de justice de la République (CJR) en novembre 2023.