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Le 4 janvier 2006, Rennes s’impose à la Beaujoire (0-2), mettant fin à 41 ans de disette. Un tournant dans la rivalité entre les deux clubs puisque, depuis, la tendance s’est inversée.
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John Utaka, ici au duel avec Pascal Delhommeau, a scellé la victoire du Stade Rennais à Nantes en inscrivant le but du break. | PHOTOAFP
Mardi 3 décembre 2006. La veille du 30e FCN-Rennes dans l’histoire (record : 23 victoires, 5 nuls pour une seule défaite concédée… 22 novembre 1964), Le Parisien publie un article explosif. Le quotidien national, que le président Rudi Roussillon assigne immédiatement en justice, affiche des chiffres alarmistes (un déficit inquiétant – 16 millions d’euros sur deux ans, une trésorerie famélique, seulement 98 000 euros immédiatement disponibles) dessinant un Nantes au bord de la faillite
. Pas la meilleure préparation, nous en convenons.
Chance ou coïncidence ? Pourtant, le lendemain, la bande du Dizet (13e), sans Oliech acheté 2,7 M€ il y a quelques jours ni Signorino (main), tombe à la Beaujoire face à l’ennemi juré (10e), solidaire et ultra réaliste. Ci-dessous…
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