Pour son retour à la compétition, le décor avait définitivement changé : c’est dans un Palais des sports vieillissant et un tiers plein que la Française s’est arrêtée en quarts de finale de sa première épreuve officielle depuis son été doré.
Après trois premières victoires facilement obtenues contre les Hongroises Zsanett Kovacs et Kira Keszei, puis sur son compatriote Toscan Tori, elle est finalement éliminée au bout du suspense par la Bulgare Yoana Ilieva, 12e joueuse mondiale.
Une défaite 15-14, sur un dernier point contesté et décidé après visionnage de la vidéo, pour Manon Apithy-Brunet, sans doute un peu en manque de rythme n’ayant repris l’entraînement que le 18 novembre.
Elle avait d’ailleurs confié qu’elle avait pensé à ne repartir qu’en janvier, mais avait mis un point d’honneur à revenir dans la ville du Loiret pour ce Grand Prix. « Parce que c’est chez moi, c’est une compétition qui me tient à cœur. Un des meilleurs de l’année», a expliqué le N.2 mondial, déjà titré trois fois à Orléans, dont l’an dernier.
“Il y a du travail”
Face à des « sensations qui reviennent petit à petit », Apithy-Brunet a mesuré ses ambitions : « Ce ne sera pas extraordinaire +escrime+ de parole. Mais maintenant, il faut y retourner. Quitte à se prendre une grosse raclée et à se dire qu’il y a du travail à faire et que ça n’a pas d’importance», prédisait-elle en novembre dans un entretien à l’AFP.
Son adversaire en finale olympique, la Française Sara Balzer, qui devait elle aussi revenir à la compétition ce samedi, a finalement abandonné en raison de douleurs à la cheville et de « fatigue » accumulées la saison dernière, a-t-elle expliqué. sur son compte Instagram mercredi.
Même sans Balzer, le plateau restait particulièrement relevé au Grand Prix d’Orléans, où 16 des 20 meilleurs sabres du Top 20 avaient choisi de s’aligner.