Encore une menace.
Après avoir signé ce vendredi 6 décembre à Mink un accord mutuel sur les garanties de sécurité, le président russe Vladimir Poutine a jugé « possible » un déploiement de missiles russes Orechnik en Biélorussie à partir du second semestre 2025. Ces engins de dernière génération peuvent embarquer une charge nucléaire.
A lire aussi :
Guerre en Ukraine : mi-drone, mi-missile, capable d’atteindre 700 km/h, son nom signifie « Enfer »… Les Ukrainiens utilisent une arme de « type fondamentalement nouveau »
Vladimir Poutine multiplie les menaces, sur fond de regain de tensions russo-occidentales. Ce vendredi 6 décembre, le président russe a estimé qu’il était « possible » de déployer en Biélorussie les missiles russes Orechnik de dernière génération – des ogives capables d’emporter une charge nucléaire – d’ici le second semestre 2025. “Je considère que le placement d’armes (russes) comme Orechnik sur le territoire de la Biélorussie est possible», a déclaré le président russe aux côtés de son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko.
A lire aussi :
Guerre en Ukraine : « la guerre nous menace tous », prévient l’Otan, qui accuse la Russie de « soutenir le programme nucléaire de la Corée du Nord » en « échange de soldats »
“Je pense que cela deviendra possible au cours du second semestre de l’année prochaine, lorsque la production de ces armes augmentera en Russie et que ces missiles entreront en service dans les forces stratégiques russes”a-t-il précisé. “Nous aurons mis en place une production de masse” et “en même -, nous commencerons à les déployer sur le territoire de la Biélorussie”a déclaré le président russe.
L’Occident menacé par Moscou
Cette arme russe fait la fierté de Vladimir Poutine, qui n’hésite pas à mettre en avant ses capacités à emporter une charge nucléaire et à frapper à des milliers de kilomètres. Le missile Orechnik a été utilisé pour la première fois le 21 novembre contre l’Ukraine, en réponse aux récentes frappes ukrainiennes sur le sol russe utilisant des missiles américains et britanniques. Une escalade qui a conduit le président russe à menacer de frapper directement les pays qui armeraient Kiev.