La cathédrale Notre-Dame de Paris rouvre ses portes au public ce week-end, cinq ans et demi après avoir été ravagée par un incendie. Un événement historique, qui intéresse aussi les jeunes. Au collège catholique parisien de l’Assomption-Lübeck, le sujet a été abordé en classe.
Publié le 12/06/2024 11:51
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Dans le cours d’histoire-géographie du collège catholique de l’Assomption-Lubec à Paris, nous abordons le Moyen Âge autour du thème “Société, Église et pouvoir politique dans l’Occident féodal”. « La première pierre de Notre-Dame de Paris fut posée en 1163 par l’évêque de Paris, Maurice de Sully, explique le professeur. Pourquoi en parlons-nous particulièrement aujourd’hui ? demande-t-il.
Les étudiants sont tous bien conscients de la réouverture. Ces adolescents, aujourd’hui en cinquième année, avaient 7 ans le jour de l’incendie. “J’ai été choqué” elle se souvient d’un garçon qu’elle confie avoir “crier”. “Je me souviens que c’était terriblefait écho à l’une de ses camarades de classe, parce que c’est toujours un monument symbolique. «C’était un peu la principale église de France»il est le premier à être d’accord.
«Je me souviens avoir vu la fumée. C’était pénible de le voir brûler. C’était très triste.
Un étudiant parisiensur franceinfo
Aujourd’hui, l’histoire rencontre l’actualité, un avantage pour l’enseignante Marion Odinot : « Je pense que c’est une opportunité qu’ils ont d’aborder cette question en même - que la réouverture de Notre-Dame. Cela rend les choses beaucoup plus réelles. On pourrait même dire que Notre-Dame est un trait d’union entre hier et aujourd’hui.
Les étudiants sont toujours étonnés de la rapidité de la reconstruction. « Je trouve vraiment impressionnant qu’ils aient réussi à le reconstruire en seulement cinq ans alors qu’il avait fallu 100 ans pour le construire complètement !», souligne un étudiant. “Avant l’incendie j’étais déjà allé voir Notre-Damedit un écolier. J’aimerais revenir et voir comment les choses ont changé.”
Et Dieu merci, tous ces élèves de 5ème pourront le visiter, avec leurs professeurs, en mars, « parce que c’est évidemment programmé, et aussi parce que c’est un moment important à vivre »explique Marion Odinot qui parle de « belle opportunité » à ses élèves : « Vous aurez l’occasion de vous imprégner des lieux, de la lumière, de l’architecture, de la beauté retrouvéeCette réouverture est d’autant plus significative pour le collège qu’il a fait un don pour la reconstruction.
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