Actualités JVTech Après le départ du PDG d’Intel, quel avenir pour l’entreprise ?
Publié le 12/04/2024 à 18h30
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Cette fin d’année est particulièrement compliquée pour Intel. Entre la sortie des nouveaux processeurs Core Ultra qui déçoivent, les problèmes liés aux Core i7 et i9 de 13ème et 14ème génération… l’entreprise fait désormais face à la démission de son PDG.
Intel recherche un nouveau PDG permanent
Les PDG qui démissionnent de leur entreprise n’ont rien d’extraordinaire, mais en ce qui concerne Intel, la nouvelle n’augure rien de bon. C’est un nouveau coup dur pour l’entreprise américaine. En effet, Pat Gelsinger était à l’origine de ce qui a fait briller l’entreprise le pluset beaucoup comptaient sur lui pour tenir tête à ses concurrents qui gagnaient de plus en plus de parts de marché.
Malgré tout, Intel a été confronté ces dernières années à plusieurs problèmes majeurs qui affaiblissent sa stabilité. Certains processeurs récents sont tombés en panne sans raison apparente, et le dernier Core Ultra, censé améliorer la situation, s’est avéré être décevant par rapport au Ryzen 9600X3D d’AMD.
Le départ immédiat de Pat Gelsinger ne se limite pas à son rôle de directeur général. L’ancien dirigeant quitte également son siège au conseil d’administration d’Intel. Pour assurer la transition, David Zinsner et Michelle Johnston Holthaus ont été nommés codirecteurs par intérim du groupe.
Ce caractère temporaire attire l’attention, suggérant que le départ de Gelsinger était précipité. Aucun remplaçant permanent n’a encore été nommé. Dans son communiqué, Intel indique qu’un « comité de recherche » a été formé pour identifier avec diligence et rapidité un successeur permanent.
Une valorisation boursière divisée par deux en un an
La perte de son PDG est un coup dur pour Intel, qui doit désormais trouver une solution pour se remettre sur pied et trouver au plus vite un successeur permanent.
Pat Gelsinger prendra les rênes d’Intel en janvier 2021 avec l’ambition de revitaliser l’entreprise et de mieux faire face à la montée en puissance de concurrents comme AMD, Apple ou Qualcomm. Au cours des quatre dernières années, ces concurrents ont progressivement gagné des parts de marché au détriment d’Intel.
Sous la direction de Gelsinger, l’entreprise a décidé, pour la première fois, de le faireouvrir leurs fonderies aux clients externesentrant ainsi en concurrence partielle avec le géant taïwanais TSMC. En outre, grâce au soutien de l’administration BidenIntel a lancé plusieurs initiatives visant à renforcer ses capacités de fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis.
La déception avec Core Ultra ne fait que renforcer l’épée de Damoclès qui pèse sur l’entreprise américaine. Surtout depuisen seulement 1 an, Intel a vu sa valeur boursière divisée par deuxet son absence sur le segment de l’IA n’est sans doute pas étrangère.
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