En finale contre Thibault dans « Koh-Lanta, la tribu maudite », Charlotte s’est retrouvée à la deuxième place après avoir remporté l’épreuve des poles. Pour Télé Star, l’aventurière retrace son parcours.
Télé Star : C’est la fin de votre aventure Koh-Lanta. Qu’est-ce que ça fait de brûler la cabane dans laquelle vous avez passé 41 jours ?
Carlotta : J’ai vu un plateau de nourriture (rires) ! Chaque seconde nous rapprochait de la fin et celui qui disait fin disait nourriture. Je voulais partir et tout brûler,
j’avais faim ! Ils ont montré la séquence avant mais c’était en fait après les posts. Pour moi, le pire restait, le jury.
Pourquoi étiez-vous si inquiet pour le jury final ?
J’étais convaincu à 200% de la phrase… Je pensais que c’était une autoflagellation gratuite. Et on en a parlé avec Thibaut et on en a ri ; nous savions comment cela se terminerait. J’ai senti que je devais répondre aux personnes que j’avais éliminées une par une. Je ne voyais pas comment quelque chose de positif pourrait ressortir de ce moment. Nous savions qui gagnerait… et il a gagné. Ce n’était pas une surprise. Quand j’ai choisi Thibaut, je voulais qu’il soit un gagnant. Je savais que 90 % de la tribu le voulait aussi. C’était une suite logique.
Pourquoi alors avoir choisi de le choisir pour la finale ?
C’était difficile de choisir entre les jaunes alors j’ai dit que je prendrais le deuxième sur les poteaux. En vérité, je n’ai même pas été trop mouillé parce que
J’étais très en colère contre Yliesse concernant l’orientation. Cela m’a énormément déçu même si nous avions un parcours commun. Cela me rendrait fou de penser à lui donner ce petit quelque chose en plus alors que je n’aimais pas son comportement. Mais je savais qu’en prenant Yliesse j’aurais trois fois plus de chances d’avoir 100 000 euros… Tout le monde me l’a dit… Malgré tout, Thibaut avait du mérite et une vie à construire pour ses filles. C’est ce qui a fait la différence, pour moi ce n’était pas l’argent qui comptait.
Comme j’ai gagné les places, pour moi j’ai gagné l’aventure mais non… J’aurais quand même aimé avoir ce label.
Des votes vous ont-ils surpris, pour ou contre ?
Oui et non… On s’en doute car on en parle entre nous mais on n’est jamais sûr de rien. J’en connaissais encore 99%. Pour moi, ce n’est pas une défaite. J’étais quand même surpris d’avoir eu quatre voix en ma faveur. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y en ait plus.
Étiez-vous confiant pour le test des poteaux ?
Oui beaucoup. J’ai clairement fait savoir que je gagnerais. A part m’évanouir, je ne serais pas tombé. J’aurais pu tenir plus longtemps après la chute de Thibault. À ce stade, je me tenais sur une jambe et je ne comprenais pas pourquoi je ne l’avais pas fait plus tôt. Quand je travaille mon équilibre, c’est ce que je fais toujours. J’ai adoré cet événement et pour information j’avais des coups de soleil aux pieds !
Votre aventure a changé après le message de votre mère…
Dès le début j’ai été compartimenté avec des gens qui ne me connaissaient pas et qui m’avaient mis dans une case. J’étais perçue comme la perdante de l’équipe, qui n’apportait rien à la table avec Sophia, qui ne parvenait pas à survivre, etc. donc sans le vouloir, je me compartimentais aussi. J’avais peur… Mais en entendant ces mots, je me suis rappelé qui j’étais. J’ai renoué avec moi-même.
La confiance en vous que vous avez acquise dans Koh-Lanta a-t-elle un impact sur votre vie ?
Je ne me dis pas tous les matins que je suis extraordinaire, mais cette aventure a définitivement eu un impact positif. Après, j’en veux toujours plus. Maintenant, je veux faire quelque chose d’encore plus fou !
Un deuxième Koh-Lanta, oui ou non ?
Je vois les visages de tous mes proches qui me disent « non » (rires), mais j’aimerais bien ! Je suis déjà nostalgique… Et puis je serais dégoûté, peut-être triste et déçu de ne pas gagner… C’est un risque mais Si quelqu’un me le proposait, je ne dirais pas non.
Quelle est votre plus grande fierté dans ce Koh-Lanta ?
Pour avoir tenu le coup physiquement et être un stratège. Tout ce qui me servait de pions m’a toujours été utile, sauf le jury final.
Cette fin de l’aventure est-elle un regret ?
Pas du tout! J’ai vécu une aventure de rêve… Je ne regrette que certaines pensées que j’ai eues. Parfois, j’ai l’impression de ne pas avoir profité suffisamment de ce que nous vivons parce que j’étais paralysé par la faim, la fatigue, etc.
Vous avez révélé vouloir créer votre propre association. Où est ce projet ?
Ma vie est figée dans le -, je continue de travailler, rien n’a changé mais cela reste dans mon esprit. Mais je veux mettre mon énergie à aider les jeunes.