Ce direct est assuré par les journalistes du service de l’Information Générale.
7h52. À 20 heures de TF1 et France 2Le Premier ministre Michel Barnier s’en est pris aux députés qui voteraient les motions de censure déposées contre son gouvernement.
Sans tomber dans le catastrophisme, au même titre qu’Emmanuel Macron ou Charles de Courson, qui refusaient la veille de parler d’un «shutdown» à l’américaine en cas de renversement du gouvernement, Michel Barnier a réitéré, comme il l’a dit plus haut. fait plus tôt devant les députés, ses craintes en cas d’abandon du budget.
“Chaque député devra aller dire aux agriculteurs de sa circonscription pourquoi et comment les retraites agricoles n’augmenteront pas […]près de 18 millions de Français verront leur impôt sur le revenu augmenter ou d’autres commenceront à le payer »il a énuméré. « Il y a beaucoup de tensions dans le pays »a-t-il admis, appelant malgré tout à ” sois prudent “. Il espère toujours que la censure ne passera pas.
7h29. Mise à jour en début de journée :
Ce qu’il faut retenir à 7 heures du matin
- Suite à l’utilisation par le gouvernement du 49.3 pour voter le budget de la Sécurité sociale, deux motions de censure ont été déposées, la première par le bloc de gauche Nouveau Front Populaire, et la seconde par le Rassemblement National, rallié à l’Union des Droits pour la République ( UDR) d’Éric Ciotti.
- Les motions de censure seront examinées à partir de 16 heures ce mercredi 4 décembre à l’Assemblée nationale. Le premier débattu devrait être celui du PFN, déposé en premier.
- Le clan macroniste et républicain dénonce en coulisses une « alliance » LFI-RN, le Rassemblement national ayant indiqué qu’il voterait la motion de censure de la gauche.
- La menace est réelle pour le gouvernement Barnier. En effet, d’un point de vue purement numérique, si tous les députés réunis sous la bannière du NFP (La France insoumise, les Verts, le Parti socialiste et les Communistes) ainsi que les élus RN-UDR votent l’une des deux motions, le La majorité requise de 289 voix « pour » sera largement atteinte pour renverser le gouvernement. Emmanuel Macron sera donc chargé de nommer un nouveau premier ministre (ou de renommer Michel Barnier).
- Invité du « 20 Heures » sur France 2 et TF1 mardi soir, Michel Barnier a déclaré : « Si je dois quitter le pouvoir pour agir et céder la place à quelqu’un d’autre, alors il faudra que les députés, s’il y a des troubles. » dans le pays l’expliquent à leurs électeurs. “Je pense qu’il y a beaucoup de tensions dans le pays et nous devons être prudents”, a-t-il ajouté.
- Depuis Riyad (Arabie Saoudite), Emmanuel Macron a déclaré ne pas vouloir « croire au vote de la censure ». En votant pour la gauche, le RN serait « d’un cynisme insupportable », a-t-il jugé. Sur une éventuelle démission, il a déclaré qu’il s’agissait de « politique-fiction ».
France