Publié le 12/02/2024 20:45
Mis à jour le 12/02/2024 22:26
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Le gouvernement Barnier semble condamné, lundi 2 décembre, malgré les ultimes concessions du premier ministre. Résumé des faits.
Pendant 48 heures Michel Barnier devra compter ses partisans dans l’hémicycle, mais aussi ses adversaires. A gauche, les partis du Nouveau Front populaire (NFP) ont annoncé que leur motion de censure avait déjà été déposée lundi 2 décembre. Pour faire tomber le gouvernement, il faut 289 députés. Avec le PFN ils seront déjà 192, auxquels il faut ajouter les députés du Rassemblement national (RN) et ses alliés, soit 332 députés sur le papier.
La seule issue pour le gouvernement serait de s’allier à gauche avec les socialistes, rappelés à la raison par les députés macronistes. « Vont-ils mélanger leurs voix dans un front anti-républicain ?», a demandé Mathieu Lefèvre, député Ensemble de la République du Val-de-Marne.
La main tendue a été aussitôt rejetée par les dirigeants du parti, dont Arthur Delaporte, porte-parole du PS à l’Assemblée nationale. La motion de censure pourrait être mise aux voix dès mercredi 5 décembre.
Regardez le rapport complet dans la vidéo ci-dessus