ABIR SULTAN/AFP
Après deux mois de guerre ouverte au Liban, en Israël et au Hezbollah, la trêve apparaît plus fragile que jamais à la lumière des événements du lundi 2 décembre.
INTERNATIONAL – À qui la faute ? Déjà fragile, l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah apparaît plus fragile que jamais ce lundi 2 décembre, en raison d’accusations mutuelles de violations de l’accord de cessez-le-feu par les deux parties.
Tout a commencé ce lundi, quand Israël a promis de répondre aux tirs du Hezbollag sur le territoire israélien. La première revendiquée par le mouvement islamiste libanais contre l’État hébreu depuis la signature de l’accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 27 novembre. C’est un « première réponse défensive » UN « infractions » du cessez-le-feu par Israël, lit-on dans un communiqué du Hezbollah au Liban.
Premiers attentats revendiqués par le Hezbollah
Ces derniers jours, en effet, Israël a été accusé à plusieurs reprises d’avoir violé cette même trêve. ” Au moins 54 » à plusieurs reprises, selon le président du parlement libanais, Nabih Berri, allié du Hezbollah et négociateur en son nom pour cette trêve.
Sans hésitation, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié l’assassinat du Hezbollah de « « infraction grave » et a annoncé qu’il voulait « réagir avec force ». Il s’agit de “deux balles” dessiné “vers la région de Har Dov”, Nom israélien des fermes de Chebaa, qui n’ont cependant fait aucun blessé. Cette zone contestée est située à la frontière entre le Liban et le plateau du Golan syrien.
De quoi provoquer de vives réactions internationales pour tenter de maintenir cette paix fragile. C’est pourquoi les États-Unis ont assuré qu’à ce stade, la trêve au Liban était toujours valable. Washington a déclaré au passage qu’il examinait les allégations de violations dont Israël et le Hezbollah s’accusent mutuellement.
« Lorsque nous recevons des informations sur des violations potentielles, nous disposons d’un mécanisme avec le gouvernement français pour les examiner, déterminer s’il s’agit de violations réelles et contacter les parties pour garantir qu’elles ne se reproduisent pas. »a expliqué le porte-parole du Département d’État américain. Du côté de Paris, c’est le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot qui a insisté auprès de son homologue israélien Gideon Saar sur le fait que « la nécessité pour toutes les parties de respecter le cessez-le-feu ».
Israël nie toute violation de l’accord
Après les accusations contre le Hezbollah, Israël a réagi rapidement en annonçant avoir mené des attaques « cibles terroristes » au Liban. De plus, les médias d’État libanais ont rapporté lundi soir des attaques israéliennes contre des zones du sud du Liban éloignées de la frontière.
« Des avions ennemis ont mené des attaques près de la ville de Jbaa »à une vingtaine de kilomètres de la frontière, ainsi que dans la région de Deir al-Zahrani, a rapporté l’Agence nationale de presse (ANI). Il a également rapporté plus tard “une série d’attaques aériennes” à proximité de deux villages situés à proximité de Jbaa.
Avant les attaques revendiquées par le Hezbollah lundi, le ministère libanais de la Santé avait déjà fait état d’un mort dû à une attaque de drone israélien dans le village de Marjeyoun, près de la frontière israélienne, au sud du Liban. Cela a provoqué une première réaction d’indignation de la part d’Israël, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, qui a rejeté toute accusation de violation du cessez-le-feu. Gédéon Saar a déclaré : « au contraire “, cet Israël” le fait respecter” en réponse « Violations du Hezbollah nécessitant une action immédiate. »
Pour rappel, Israël avait déclaré être classé « liberté totale d’action militaire » et le Liban, le Hezbollah “violé” le cessez-le-feu e “J’ai essayé de me réarmer”. Alors que l’accord parrainé par les États-Unis et la France prévoit le retrait de l’armée israélienne du Liban dans un délai de 60 jours. En échange, le Hezbollah doit se retirer au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière, et démanteler ses infrastructures militaires au sud du Liban.
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