des macarons aux brioches, le voyage savoureux d’une stagiaire nordique

Première brioche pour Meissa. Le jeune Finlandais a découvert la pâtisserie française auprès de Mickaël Bardin, un boulanger havrais. Deux mois pour transmettre son savoir-faire : « On arrive toujours à se comprendre. Cependant nous parlons en anglais. En finnois, ce serait beaucoup plus compliqué”

Meissa, une apprentie finlandaise, pétrit sa première brioche française sous l’œil bienveillant de Mickael Bardin © Télévisions

Les macarons, une révélation pour Meissa

Meissa a étudié la pâtisserie pendant trois ans en Finlande. Grâce à Erasmus il a pu sécuriser et financer ce stage au Havre. Un avantage pour vous : «J’adore faire des macarons. Tout est nouveau pour moi. En Finlande, c’est plus simple qu’ici, moins complexe.”

RAPPORT DES ÉTUDIANTS FINLANDAIS BIENVENUE AU CFA

Les apprentis havrais enrichis par les échanges culturels

C’est le centre de formation des apprentis qui organise ces échanges européens. Meissa participe à quelques cours de laboratoire avec les étudiants : « Ici, nous travaillons seuls. En Finlande, nous sommes en petits groupes de deux ou quatre. Donc j’aime ça parce que je peux faire plus de choses. Et je comprends mieux.

Échange de connaissances : Un boulanger français partage ses techniques avec un apprenti finlandais. © France Télévisions

Découvrir des savoir-faire, expérimenter d’autres méthodes pédagogiques : les apprentis havrais peuvent également bénéficier de cette expérience. Depuis huit ans, le Centre de Formation des Apprentis a envoyé près de 80 étudiants à l’étranger, comme l’explique Alan Roy, professeur principal de mobilité au CFA : « Nous avons des jeunes qui deviennent plus indépendants, plus confiants et qui réalisent qu’ils ont de l’or entre les mains. Car ce sont de véritables formations exportables dans le monde entier. Ils ont de quoi être fiers. Et cela leur ouvre d’autres perspectives professionnelles. »

Exporter le savoir-faire français : perspectives mondiales

Julien L’Hermite en est un bon exemple. Ce boulanger français s’est installé à Oslo. Elle emploie aujourd’hui 30 personnes : «Nous faisons vraiment des plats typiquement norvégiens. Mais adapté, avec des procédés français. Cela permet d’affiner la qualité : « C’est pour cela que j’ai encore huit ou neuf boulangers français dans mon équipe. Quand on les recrute, ils ont déjà un excellent niveau.”

Un jeune apprenti finlandais découvre la boulangerie française au Havre
Un jeune apprenti finlandais découvre la boulangerie française au Havre © France Télévisions

Les stages à l’étranger sont de plus en plus populaires. Vingt-cinq apprentis havrais se rendront cette année en Norvège, en Finlande, en Allemagne et au Danemark.

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