L’avocat Itzik Bonzel, père du sergent-major Amit Bonzel tombé au combat à Gaza, a déposé dimanche une plainte auprès de la police israélienne contre l’ancien chef d’état-major et ministre de la Défense Moshe Yaalon, suite à ses déclarations concernant les actions de Tsahal à Gaza. Yaalon a déclaré dans une interview à la télévision démocratique que les soldats israéliens étaient engagés dans un « nettoyage ethnique » à Gaza, les accusant de génocide de facto. Malgré les tentatives des journalistes pour lui faire retirer ces accusations lors d’interviews dimanche matin, l’ancien ministre a maintenu sa position.
« La haine de Yaalon envers Netanyahu l’a rendu fou, mais c’est son problème. Notre problème est que ses propos constituent une incitation et une attaque contre la sécurité de l’État », a déclaré Bonzel, soulignant que les chaînes de télévision arabes utilisent déjà les déclarations de Yaalon comme « preuve » d’un génocide perpétré par Tsahal à Gaza.
« Les déclarations de Yaalon mettent en danger nos soldats héroïques, constituent une incitation contre l’État et portent directement atteinte à la sécurité nationale », a ajouté le père en deuil.
Bonzel attend désormais que la police et le Shin Bet (Service de sécurité intérieure) démontrent que l’application de la loi n’est pas sélective : « J’attends qu’ils démontrent au peuple d’Israël qu’ils entendent non seulement s’en prendre à la droite, mais aussi à des militants de premier plan, mais aussi pour arrêter et interroger des personnes comme Yaalon, [Ehud] Barak et d’autres. Il a appelé la police à convoquer immédiatement Yaalon pour l’interroger et à le maintenir en détention jusqu’à la fin de la procédure judiciaire.
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