Vainqueurs du Stade Français (21-13), dimanche soir en clôture de la 11e journée de Top 14, sur sa pelouse Jean-Dauger, où ils ont tout gagné cette saison, les Bayonnais, conscients d’avoir souffert contre les Parisiens, étaient facilement satisfaits, à l’image de Joris Segonds et Cheick Tiberghien, avec ces quatre nouveaux points pris à domicile.
Personne du Bayon n’a osé se montrer difficile, dimanche soir après le nouveau succès à domicile, obtenu en clôture de la 11e journée de Top 14 face au Stade Français (21-13). Il faut dire que si cet Aviron qui a confirmé face aux Parisiens qu’il était imprenable sur sa pelouse de Jean-Dauger, avec une sixième victoire en six sorties dans son antre historique, il n’a pas mis avec style lors de cette sixième sortie devant son public. Les Basques, propulsés à la quatrième place du classement après cette nouvelle victoire (la septième cette saison), se sont même fait un temps effrayer par l’équipe mal classée, encore au contact (10-10) au début de la seconde période. temps. Bayonne, grâce notamment à un essai inscrit dès la reprise par Esteban Capilla, a ensuite fait la différence, mais sans vanter après la rencontre, à l’image de l’ancien Parisien Joris Segonds (« C’est évidemment un match particulier, car c’est l’équipe grâce à laquelle je rencontré le Top 14, donc je dois beaucoup à Paris ») qui ne retenait quasiment que l’aspect comptable de cette soirée compliquée.
“Ces quatre points valent de l’or”, a même reconnu l’ouvreur bayonnais, extrêmement soulagé au micro de Canal Plus. « On connaît cette équipe parisienne, on sait que c’est une équipe très forte et très conquérante. On savait à quoi s’attendre : on savait qu’on allait jouer contre une équipe parisienne avec un jeu assez direct. C’est ce qu’ils ont fait en première mi-temps : ils nous ont fait mal. Ils nous ont particulièrement fait mal sur les contre-rucks. On a rectifié ça à la mi-temps et en seconde période, on a réussi à conserver le ballon qu’on avait un peu lâché en première mi-temps. »
Tiberghien : “J’ai envoyé n’importe quoi au pied”
Cheick Tiberghien, l’aviron, mécontent tant de sa performance personnelle que de celle de son équipe, s’est montré encore plus coriace que son équipier. « Nous n’avons pas vraiment organisé notre jeu comme nous le souhaitions, mais ils ont toujours une défense très solide. Nous avons aussi été assez gênés dans les rucks, même si nous avions travaillé dans ce domaine et que cela avait eu des effets positifs en début de saison, mais ici, aujourd’hui (dimanche), c’était moyen. Joris est bon pour nous, avec sa stratégie de jeu qui est très bonne. J’ai envoyé n’importe quoi au pied (sic), donc il a bien fait. » Et plus que quiconque dimanche, l’ancien clermontois n’a voulu s’attarder que sur une chose : « L’essentiel, c’est qu’on ait gagné. »